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D pour Потерянный

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Message par Dk-25 Mer 23 Juin - 18:55

Changement de luminosité... Analyse... Luminosité 100%... Re-calibrage...
Localisation en cours... Empire State Building... New York, Etats-Unis d'Amérique... Erreur système... Localisation échouée...
Définition de la date et l'heure en cours... Aucun point de repère trouvé... Calcul luminosité...
Estimation : 12h36, date inconnue...


-Maître ?
...
...
...

-MAÎTRE ?!
...
...
...

Déka, en tant que robot fait pour protéger ses maîtres, était fabriqué pour répondre aux ordres d'un humain indépendant. En conséquence, il se devait de répondre aux ordres d'un humain indépendant et conscient de lui-même. Or, en ce lieu, il n'y avait personne à part lui, petit être mécanique qui ignorait où diable il pouvait se trouver.

Après un dernier essai de localisation, qui se solda pour un échec, il décida de passer ses capteurs oculaires en mode observation.
Autour de lui, un immense désert baigné de soleil, et presque atteignant cet astre, pourtant invisible en lui-même, une immense tour qui rappelait l'Empire State Building de New York.

Tentative localisation... Fatal Error...

Le problème venait sans doute du fait que la tour se trouvait en plein milieu d'un désert, reflétant toute la lumière du soleil et rendant le sable presque blanc. De plus, au loin on pouvait voir une forêt verdoyante s'étendre, et en tournant un peu la tête vers la gauche, un bloc de bâtiments et de constructions variées qui donnait une impression générale de mauvais montage sous un logiciel utilisé par un humain maladroit.

Un petit bip sortant des tréfonds de la carte moteur de Déka indiqua à qui voulait l'entendre - expression signifiant ici "personne" - qu'il en avait terminé avec les tentatives de repérage, en arrivant à la conclusion qu'il se trouvait en un lieu indéterminé, et qu'il était temps de se mettre à la recherche d'un autre être, vivant si possible. Un robot ne pouvant être aux ordres d'un autre robot, évidemment.

Dans ce silence total, le moindre bruit, même fait pour disparaitre aussitôt apparu, se retrouvait amplifié au point de pouvoir être parfaitement entendu, sans aucun problème, par toute oreille fonctionnement normalement, expression signifiant ici "toute personne non mal-entendante ou ne faisant pas de l'hyperacousie".
Ainsi, quand Déka pivota sa petite tête blanche vers la droite, un léger sifflement s'échappa de la ligne qui lui servait de cou. C'est là qu'il vit un bonhomme s'avancer vers lui d'une démarche légèrement hésitante. Il ressemblait étrangement à son ancien maître -avant qu'il ne grossisse, bien entendu-, avec ses cheveux blonds, sa barbe de trois jours. Cela dit, il avait un look bien plus ancien, expression signifiant ici "vêtu d'un simple jean et d'un marcel, contrairement à ce que voulait la mode des années 2090".
Quoi qu'il en soit, en voyant l'homme ne pas accélérer ou ralentir sa démarche, bien qu'elle fut déjà assez lente, en s'approchant de lui, Déka déduit qu'avec toute cette lumière et son corps petit et blanc, il devait soit ressembler à un mirage relativement vague, soit être complètement invisible. Bien entendu, il ignorait du tout au tout qu'il allait rencontrer un homme qui n'avait jamais vu de robot de sa vie. Et ignorant toujours cela, Déja voleta à sa rencontre.


-Salutations, monsieur.
Je me présente, Unité Robotique d'Aide et de Protection modèle 25, ou Dk-25, mais vous pouvez m'appeler Dk si vous le souhaitez. J'ignore comment je me suis retrouvé ici, auriez-vous l'amabilité de m'indiquer l'heure locale ainsi que le lieu où nous nous trouvons afin que je puisse mettre à jour mes compteurs, s'il vous plait ?


Règle n°142 des êtres mécaniques intelligents : toujours se montrer courtois et professionnel envers un étranger ou son maître, sauf autorisation expresse, même si votre histoire vous à fait développer une IA antipathique, infidèle, cynique, ou optimiste.
Dk-25
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Message par Fabio Di Marco Sam 26 Juin - 22:45

Une lumière aveuglante, telle fut la première chose que je découvris en ouvrant la porte. La lumière était si intense qu’elle me força à fermer complètement les yeux et à me les protéger avec mon avant bras.
Au fur et à mesure que je m’habituais à cette luminosité surnaturelle je pu rouvrir mes yeux. D’ailleurs peut-être aurait-il mieux fallu que je les garde clos. Je crus tout d’abord que j’étais encore ébloui car je ne distinguais rien d’autre que du vide à perte de vue. Ce n’est qu’après quelques minutes passées à cligner des yeux que je me rendis compte que c’était un désert de sable qui s’étalait devant moi, juste à l’entrée de ma chambre à coucher. Je fus bouche bée devant ce « spectacle », si l’on pouvait qualifier ça ainsi. J’aurais voulu parler, dire n’importe quoi, mais aucun mot ne venait, et de toute manière rien ne pouvait décrire le « spectacle » qui m’était offert.
Soudain, une idée germa dans mon esprit, me tirant de la torpeur dans laquelle j’étais plongé. Je me redressai subitement, comme s’il s’agissait de l’idée du siècle, recula d’un pas et ferma la porte. J’attendis quelques instants avant de la rouvrir, tout ça pour découvrir le même paysage désertique que je pensais avoir quitté par mon geste. Je répétai l’opération à plusieurs reprises, ouvrant et fermant la porte de plus en plus rapidement mais rien n’y faisait, si bien qu’à la fin je claquai cette dernière de toutes mes forces. Le bruit sec résonna à l’extérieur mais cela m’étais bien égal, de toute façon qui pourrait l’entendre ?

C’est alors que je me mis à faire les cent pas dans ma chambre. J’étais de plus en plus stressé, nerveux. Ma respiration était plus forte et plus rapide. Je tenai ma tête entre mes mains, passai ses dernières dans mes cheveux puis faisai craquer mes doigts avant de mettre mes mains dans mes poches… pour les en ressortir afin de taper du poing dans ma paume gauche. C’était comme si, soudainement, toutes les cellules de mon corps avaient reçu un surplus d’énergie qu’elles devaient utiliser immédiatement.
J’avais besoin de me défouler, de crier, de taper sur n’importe quoi pour évacuer cette frustration, cet énervement qui m’avait envahi. Et comme toujours dans cette situation je tentais de contenir tout ça. Une fois à moitié calmé, je donna un coup de pied sans conviction à un livre qui trainait là avant de m’allonger sur mon lit, la main gauche posé sur mon ventre tandis que mon bras droit reposait sur ma tête, le front dans le creux du coude. Je fermai les yeux et commença à inspirer et expirer profondément. Retrouvant peu à peu mon calme je pu alors réfléchir à ce qui était en train de m’arriver, la raison reprenant le dessus sur la surprise à laquelle j’avais dans un premier temps été sujet.
Rapidement, trois explications plausibles s’imposèrent :

    - Soit j’étais en train de dormir, la question qui se posait alors était : depuis quand ?
    - Soit j’étais mort, la question étant alors la même que la précédente, si ce n’est qu’on pouvait ajouter alors « Où suis-je et comment suis-je mort ? »
    - La dernière solution, de loin la plus farfelue, était que la mafia m'ait retrouvée et qu’elle ait utilisée une technologie de pointe et complètement inconnue du public pour m’envoyer balader au milieu de nulle part. Il y avait alors une pléthore de questions : Comment s’y étaient-ils pris ? Où m’avaient-ils envoyé ? Qu’était-il advenu de Jess ?

Bref, il y avait beaucoup trop de points obscurs et de choses abracadabrantes pour retenir cette possibilité. C’est donc en toute logique que j’en conclus que j’étais en train de rêver, ne me représentant ni le paradis, ni même l’enfer comme un vaste désert.
Qu’allais-je faire à présent ? Allais-je rester allongé sur ce lit à attendre que je me réveille où partirais-je explorer ce désert ?
J’ai vraiment hésité, n’ayant pas réellement envie de savoir ce que ce rêve étrange me réservait d’autre.
Je pris finalement mon courage à deux mains et décidais d’aller explorer ce songe plus en détail. Je me redressa sur mon lit, m’étira puis me leva. Avant de me gratter le torse d’un air penaud.


*Prima di partire force dovrei infilare qual cosa?*
(Avant de partir je devrais peut-être enfiler quelque chose?)

Je m’avança vers mon armoire pour y récupérer de quoi me vêtir, pas le peine de sortir le grand attirail, si ça se trouve je serais réveillé avant d’avoir finit de m’habiller. Je pris donc un marcel et un jean pas trop épais : je m’apprêtais quand même à sortir dans le désert.
Une fois vêtu plus convenablement, je jetai un regard à la pièce afin de voir ce qui pourrait me servir. C’est là que je vis un carnet et un stylo à côté, posés sur mon bureau. C’était ceux que m’avais donné le psy, pour que j’y raconte mes songes… Aucun des deux ne m’avait jamais servi, mais je ressentis soudain le besoin de mettre par écrit ce qui venait de m’arriver. Je m’installa donc à mon bureau, pris le stylo et ouvris le carnet avant de commencer à écrire ce qu’il venait de se produire. Une fois cela fait, je souris devant ma propre bêtise : quelle idée d’écrire dans un rêve ce qui se déroule justement dans ce rêve? Enfin bon, je tirai sur le tiroir de droite du bureau et en sortit une petite mallette à code. J’entrai rapidement ce dernier et pris le Beretta ainsi que les deux chargeurs qui s’y trouvaient. Puis je me dirigeai vers la porte… Mais resta figé au milieu de la pièce, en pleine réflexion. Finalement, je me tournai sur ma gauche en direction de ma table de nuit que j’ouvris pour récupérer la boîte de buprénorphine qui s’y trouvait… Même dans mes rêves j’étais accro à cette saloperie, mais même dans mes rêves je refusais de le voir. Je ne prenais bien sûr ces médicaments que pour soulager la douleur que je ressentais. J’en profita pour prendre ma plaque et la ranger dans ma poche, un simple automatisme depuis quelque temps, en fait depuis que j’étais redevenu officiellement flic.

Je franchis alors enfin la porte, ne trouvant désormais plus aucune excuse pour retarder ce moment que j’ignorais être inévitable, pensant personnellement pouvoir me réveiller à tout moment. Je me mis alors en marche, choisissant une direction totalement au hasard, laissant derrière moi ma piaule, sans penser une seule seconde que c’était peut-être la dernière fois que je la verrais. Je ne fis même pas volte face pour la regarder, et pourtant ce n’était pas banal à voir ce morceau d’appartement qui semblait avoir été arraché au reste de la structure.

J’étais à présent loin de la pièce que j’avais abandonné derrière la dernière dune, qui se trouvait aussi être la première que j’avais passé.
Cela devait faire désormais 1 heure que je marchais sous cette chaleur torride. Je ne savais pas combien de temps une heure en rêve durait dans la réalité mais il était plus que temps pour moi de me réveiller. J’irais alors immédiatement prendre une douche : même si je transpirais dans mon rêve, il était certain que je me sentirais sale au réveil.
Je gravis alors une énième dune pour apercevoir au loin ce qui semblait être un bâtiment, un immense immeuble dont les fenêtres brillaient sous le soleil. Je stoppa ma marche quelques instants devant ce spectacle incongru : était-ce un mirage? Peu importe, de toute façon il ne s’agissait que d’une image créée par ma propre imagination. Je me demandais quand même ce qui me poussais à rêver de l’Empire State Building au milieu du désert du Sahara –car oui, j’étais arrivée à la conclusion que c’était l’endroit où je me situais. J’étais tellement obnubilé par l’immense bâtisse que je ne vis pas le petit point brillant qui s’avançait vers moi. Alors que j’avais recommencé à me déplacer. Ce n’est que très tardivement que je vis le robot et ce n’est que lorsqu’il m’adressa la parole que je me rendis à l’évidence : il y avait bien un robot devant moi.
Je mis un certains temps avant de faire quoique ce soit, me contenant d’observer le robot, l’air blasé et avec une seule question en tête :
« Che è encora questo delirio? ».
Finalement, étant déjà convaincu que j’étais en plein rêve, je me sentis nullement dérangé en concluant que je me trouvais finalement sur Tatooine et que ce robot devait être une sorte de R2-D2 avec un nouveau design. Après tout, j’avais quand même été fan de cette saga plus jeune, et je l’appréciais toujours d’ailleurs… Mais je ne m’attendais pas à faire encore des rêves aussi puérils. Qu’allait-il se passer maintenant ? Un jedi me prendrait sous son aile pour m’apprendre les rudiments de la Force, et je me réveillerais au moment le plus intéressant du songe?

Enfin bon, j’étais pour l’instant face à quelqu’un, et même s’il ne s’agissait que d’un robot je devais lui répondre, question de politesse. J’étais toutefois déçu par mon propre subconscient : ce dernier n’était même pas capable de créer des personnages un peu mieux renseignés que moi, au point que c’est eux qui me demandaient où l’on se trouvait… Très décevant vraiment.


- In fatti pensavo piuttosto che saresti tu che mi diresti dove si troviamo. Se no per ora…
(En fait je pensais plutôt que ce serait toi qui me dirait où on se trouve. Sinon pour l’heure…)

Je jeta un coup d’œil sur ma montre pour me rendre compte que cette dernière avait cessée de fonctionner. Je tapota alors deux-trois fois dessus mais les aiguilles restèrent obstinément figées. Je poussa alors un soupir avant de chercher quelque chose dans ma poche droite, puis dans la gauche. Nouveau soupir : je n’avais pas pris mon portable avec moi.

- Per ora mi sembrerebbe che non me sappia più di te finalmente. Per le conoscenze, sembrarebbe che siamo uguali.(Et bien pour l’heure il semblerait que je n’en sache pas plus que toi finalement. On est à égalité au niveau des connaissances on dirait.)


J’ajouta, plus pour moi-même qu’à l’attention du robot

- Da una parte è normale visto che sei solamente una creazione del mio spirito.

(D’un côté c’est normal vu que tu n’es qu’une création de mon esprit.)

Avant de reprendre plus fort, m’adressa cette fois bien à Dk-25 :

- Altramente, mi presento anch’io : sono Fabio Di Marco!
(Sinon je me présente aussi : Fabio Di Marco!)

Ce fut avec un plaisir tout particulier que j’avais prononcé mon nom : plus d’Alfredo Rivaldi, out le pseudo mafieux. Non, je pouvais à nouveau dire mon vrai nom haut et fort, et même s’il m’arrivait encore de ne pas réagir tout de suite quand on m’appelait, c’était toujours une joie d’entendre ce nom. D’ailleurs en parlant de nom, celui du robot était légèrement ridicule : Dk… Moi qui n’avais jamais réellement apprécié le café, une honte pour un italien!, je me retrouvais en compagnie d’un automate qui portait le nom d’une sorte de café. Ou peut-être était-ce justement dû au fait que je n’en boive pas : Dk, donc sans caféine… Etrange tout ça… Et je ne m’étais alors pas encore rendu compte que l’automate ne parlait pas la même langue que moi.


Dernière édition par Fabio Di Marco le Lun 28 Juin - 20:59, édité 1 fois
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Message par Dk-25 Dim 27 Juin - 13:18

Avez-vous déjà essayé d'éplucher un oignon ? Si oui, vous connaissez la sensation que l'on éprouve quand on prend cet oignon de son étagère où il se momifiait depuis un moment, quand on s'assied à la table, un couteau à la main, les effluves de la cuisines voletant un peu partout. Quand on se dit que dans quelques minutes, on pourra goûter à la saveur douce-amère de cet étrange légume. Vous savez aussi que la désillusion arrive bien vite. Quand avec votre lame vous avez enlevé une fine pelure, vous découvrez en dessous une autre fine pelure, et dessous un autre fine pelure, et en dessous une autre, puis une autre, un autre et un autre, sans fin. Si bien qu'au bout de quelques minutes, vous vous retrouvez en fait à essuyer ces larmes qui vous picotent les yeux et avec des centaines de fines pelures autour des coudes. Vous vous dîtes alors que vous auriez du laissez cet oignon se momifier sur son étagère, continuer le cours de votre vie sans lui dans votre assiette, quitte à renoncer à ses saveurs douce-amères.
Mais ça, vous le savez, bien évidemment.

Peut-être devinez-vous aussi que Déka aurait donné cher pour avoir un oignon sous la main. Pas pour le manger, bien sur, encore moins pour passer le temps - il serait alors contenté de compresser le légume avec sa petite main métallique, et puis de toute façon il n'avait pas le sens du goût. Non, le robot, après une heure à scruter l'horizon, avait pris conscience que sa batterie, bien qu'auto-rechargeable, finirait par s'abimer. Et l'acidité contenue dans le jus d'oignon pourrait purifier la batterie et supprimer les résidus qui en causeraient son dysfonctionnement.

Bref, Déka venait de parler à un étranger sur une terre qui lui était inconnue, et ce sans remarquer qu'il ne parlait pas le russe. Il n'eut même pas besoin d'enclencher son traducteur pour comprendre que son interlocuteur ne savait pas non plus grand chose de cet endroit, qu'il s'appelait Fabio Di Marco, et qu'en plus il était persuadé d'être en plein rêve.


-Je suis désolé monsieur, mais je crains bien n'être ni une création de votre esprit, ni une hallucination, encore moins un rêve. J'ai bel et bien était conçu en 2089 et acheté en 2090. Je n'ai pas d'inconscient, vous êtes donc bien réel également et vous avez été expulsé du ventre de votre génitrice comme tout autre humain.
Nos deux horloges ne fonctionnent pas et que nous sommes tous les deux réels, j'en conclus que nous nous trouvons en un lieu réel qui aurait subi un changement de polarisation. Le fait que plusieurs... échantillons d'autres endroits se trouvent rassemblés ici reste néanmoins un mystère.


Déka ne se concentra pas sur le visage de Fabio, qui semblait vouloir dire "heu, j'ai raté un épisode, là, non ?", puisqu'il était déjà parti dans une self-identification de son interlocuteur. Fabio Di Marco. Italien, sans doute issu d'une famille noble ou au moins riche. Ayant au moins des bases en combat à en voir ses muscles, développés inégalement, et donc ne résultant pas d'une musculation de naissance ou artificielle en salle de gymnastique.

-Quelque chose ne va pas, monsieur Di Marco ? Je vous propose de nous mettre à la recherche d'une source de nourriture, afin que vous puissiez vous maintenir en vie.

Avec la plus grande des discrétions, Déka commença à préparer l'espèce de fusil à décharges électriques inséré directement dans son petit bras droit. Lentement, le bout ovale qui terminait ce "bras" se divisa en cinq fins doigts, avant de se transformer en un cylindre ouvert, ressemblant au canon d'une d'arme, dans lequel palpitait calmement une sorte de feu bleu qui ne demandait qu'à sortir.
Le robot garda l'arme dans son dos, prête à agir. On est jamais à l'abri d'un ennemi, après tout.


-Ce bâtiment étrangement placé ainsi, par exemple. Je suis sûr qu'il n'est pas vide, et il y a sans doute d'autres personnes qui se sont retrouvées ici avant nous, qui y sont peut-être entrées.
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Message par Fabio Di Marco Mer 30 Juin - 19:41

J'étais perplexe. Pas complètement abasourdi ou estomaqué, j'avais juste du mal à suivre ce que disait le robot. Déjà quand il parla ce fut tout d'abord comme s'il s'exprimait dans une autre langue, mais que j'arrivais quand même à le comprendre. Il me déblatéra tout un tas de trucs invraisemblables, si bien que je passa sur l'expression "expulsé du ventre de votre génitrice" qu'il avait employé. Ce qui me restait surtout à l'esprit une fois qu'il se fut tût c'était le fait que l'automate affirmait que ce qui se passait n'avait rien d'un songe, mais aussi les deux dates qu'il avait donné : 2089? 2090? Ouai après tout ce n'était que dans 75 ans, quand moi j'en aurais environ 100... Et de toute façon tout cela n'était qu'un rêve, et ce n'est pas parce qu'un robot du futur affirmait le contraire que j'allais le croire. D'ailleurs surtout pas s'il s'agissait d'un robot du futur! D'un autre côté...

Question. Tout le monde à déjà eu une prise de conscience en plein milieu d'un rêve. Tout le monde s'est déjà dit : "Tiens, je suis dans un rêve là!". Une fois parvenu à cette conclusion, on pensait alors, en toute logique, que l'on pouvait désormais faire ce que bon nous semblait : on avait réussit à sortir de notre état de victime subissant ce qui nous arrivait, on avait démasqué le rêve et l'on pourrait alors tout contrôler. Cependant on se rendait bien vite compte que cela n'était de loin pas le cas, et qu'on était toujours soumis aux limites que nous imposait notre inconscient, on avait beau vouloir nous envoler ou voir apparaître Jennifer Aniston rien ne se passait. Et si par hasard l'un de nos souhaits se réalisait, il y aurait un kwack, quelque chose qui ne ferait qu'entraîner une frustration plus grande au final. Vous apprendriez que Jennifer ne serait pas libre ce soir ou vous vous prendriez un avion en jouant à Superman. Tout ça pour dire que même lorsque l'on réalise se trouver en plein songe, rien n'est plus fort que notre subconscient, et on aura beau vouloir prendre le dessus, il aura toujours l'avantage... jusqu'à notre réveil.

    Réflexion. Cependant, dans le cas présent, je me rendais bien compte que je contrôlais le moindre de mes gestes. Et pour vérifier ça je tapais mon index droit sur ma poche. Je pouvais même compter le nombre de coups que je donnais ou taper en rythme. De plus dans un rêve tout semble assez flou, on ne peut se concentrer que sur certaines choses, et tout ce qui nous entoure passe plus ou moins à la trappe, comme si on voyait le monde à travers à voilà, ou en étant totalement saoul. Mais je sentais bien que si je me baissais et prenais une poignée de sable je pourrais compter le moindre grain se trouvant dans ma main, tout en faisant attention à ce qui m'entourais et au robot qui me parlait. Et puis, il y avait une façon radicale et efficace de savoir s'il s'agissait d'un rêve ou non... Il me suffisait de prendre mon arme et de m'en servir sur moi-même. Une balle de 9mm en pleine tête, voilà qui règlerait définitivement la question. Soit je me réveillerais, soit je le relèverais comme si de rien était ou changerais de rêve, soit.... et bien je mourrais, tout simplement. Ca m'étais déjà arrivé une fois, m'étant rendu compte que je rêvais, de sauter par la fenêtre -dans mon rêve bien sûr- afin de vérifier mes pensées. Cependant dans le cas présent l'envie de me trouer la tête avec mon arme ne me tentait pas le moins du monde. Pourquoi? Peut-être était-ce cette sensation au fond de moi, vous savez, celle que l'on ressent continuellement, qui fait qu'on sent qu'on est vivant... Et qui nous permet de différencier le rêve du réel. Et c'était ça le plus troublant, bien plus que ce réalisme ou le contrôle de moi-même.

      Conclusion. Mais toutes ces choses qui s'étaient produite, à commencer par mon arrivée ici, étaient bien trop incroyables pour être réelle. J'arrivais ici comme par magie, ma chambre se trouvant désormais au beau milieu d'un désert, tenant compagnie à ce qui semblait être l'Empire State Building. Et ce robot, qui, comme si sa présence n'était pas assez étrange, affirmait en plus venir du futur. Non, tout cela ne pouvait qu'être le fruit de mon imagination. Comment expliquer alors toutes ces sensations qui me faisaient douter? Tous ces détails qui me laissaient penser que je n’étais pas en plein rêve? Et bien je faisais simplement un rêve en HD, voilà tout. Et puis, peut-être étais-je dans le coma? Ce qui était sûr, c'est que rien de tout cela ne pouvait-être réel. Et même si utiliser mon arme sur moi, ou même sur le robot, ne me disait rien, cela n'était pas pour autant une preuve que tout ceci était la réalité. En comptant les points, on trouvait au final un score beaucoup plus élevé pour l'hypothèse du rêve, et la balance penchait largement en sa faveur. Et les dires de ce robot n'y feraient rien. Il en faudrait bien plus pour me faire changer d'avis.


Je reportais à nouveau mon attention sur l'androïde, qui me demandais à présent si quelque chose n'allait pas. A vrai dire, la question était plutôt "Est-ce que quelque chose va?" Et la réponse pouvait s'exprimer en trois lettres :"Non". Même s'il ne s'agissait que d'un rêve, ça n'allait pas. Tout ce qui se passait, ces sentiments ambigus qui me laissaient penser qu'il s'agissait de la réalité... Tout ça était vraiment trop étrange et me mettait mal à l'aise. Je n'avais plus qu'une seule envie : me réveiller pour quitter ce songe. Pourquoi n'étais-je pas resté allongé sur mon lit? Bon, de toute façon j'étais là maintenant, alors autant continuer. Dk-25 me proposa alors de chercher de quoi manger. Peut-être était-ce dû à un désir réel de manger qui se répercutait dans mon inconscient et donc dans ce rêve?
Je mis la main sur mon ventre. En fait, je n'avais pas faim, ce qui n'était pas étonnant dans un rêve, mais je décidais tout de même d'accepter la proposition de Dk.


Molto bene, andiamo. Anche se non ho fame per il momento, ciò finirà per venire.
(Très bien, allons-y. Même si je n'ai pas faim dans l'immédiat, ça finira bien par venir.)


J'avais décidé de faire comme s'il s'agissait non pas d'un rêve mais bien de la réalité. Je n'avais aucune envie de tergiverser pendant trois siècles avec le robot pour savoir qui de lui ou de moi avait raison. D'autant plus que ce dernier était façonné de toute pièce par moi-même. Je me contentai d'un signe de tête positif pour répondre à sa dernière proposition, qui consistait à aller chercher de quoi se sustenter dans l'Empire State Building. Pour l'instant, je ne cherchais pas à imposer ma volonté ou même mon avis et préférais me contenter de suivre sans poser de questions et sans trop réfléchir... A partir de maintenant.
Nous nous mîmes donc en route vers le plus grand bâtiment de New-York -depuis la chute des tours jumelles. Plus nous nous approchions et plus je me sentais minuscule face à ce géant d'acier et de béton. Nous n'avons pas de pareilles structures en Italie et nous contentions de choses bien plus petites, mais au combien plus belles! Les américains ne juraient que par le grand et le bien moche. A la rigueur, si leurs hauts bâtiments possédaient une architecture originale out tout simplement jolie, on ne se concentrerait plus uniquement sur la hauteur mais aussi sur la beauté des immeubles, mais comme ce n'était pas le cas. Quand quelqu'un revient d'un voyage aux Etats-Unis et se fait questionner sur ce qui l'a marqué, on obtient souvent les mêmes réponses :"Tout est si grand là-bas! Même les coca sont servis dans des verres de la taille d'une bouteille" et aussi "Il y a un nombre d'obèses impressionnant". Ah, et peut-être aussi le fait que tout soit gris et triste, c'est en tout cas ce que Fabio pensait. On n'entend jamais de "Oh, c'est magnifique" ni même de "Ca vaut le coup d'œil". Mais quand des étrangers reviennent d'Italie où ils ont visité Florence, Rome ou Pompéi, alors là les compliments sur la beauté de l'architecture fusent. Et même si au fond il ne s'agit que de quelques pierres, vestiges d'une époque révolue, il fallait vraiment être insensible pour ne pas être touché par tout ce que l'on pouvait voir.
Cependant, ce bâtiment haut de plus de trois fois cent mètres -sans l'antenne- perdu au milieu du désert dégageait un certain charme, il fallait bien le reconnaitre. Ses nombreuses fenêtres brillaient au soleil comme tant d'étoiles dans un ciel gris, couleur béton.
On ne mit pas longtemps à se trouver devant l'entrée, où nous restâmes figés quelques instants. Enfin surtout moi à vrai dire, le robot n'ayant pas l'air de ressentir grand-chose à l'idée de pénétrer dans ce célébrissime bâtiment, et surtout à y pénétrer depuis un désert, chose qui, selon mon humble avis de flic italien, était une première. Je n'étais jamais allé en Amérique, et la première fois que j'allais pénétrer dans un bâtiment américain c'était en plein milieu du désert, et dans l'un des plus grands immeubles du monde, ni plus ni moins.

Mais la fascination n'était pas la seule au rendez-vous. Effectivement, elle côtoyait l'appréhension. Qu'allais-je trouver à l'intérieur de ce bâtiment? Mes pires cauchemars? Quelque chose de fabuleux? Me réveillerais-je? Tant de questions à nouveau, et toujours aucune réponse. Ceci dit, il me suffisait de passer la porte cette fois-ci. Si je passais la porte je pourrais répondre à toutes ces questions.
C'est alors que je mis ma main droite dans le bas de mon dos, la glissant sous mon marcel et saisissant mon Beretta que je tendis devant moi, le tenant fermement de ma main droite et utilisant ma main gauche comme appuie, pour stabiliser le tout.
Je ne regardai pas le robot, ne m'attendant pas vraiment à une réaction de sa part. Je me contentai de lui glisser un mot rapidement, toujours sans lui accorder le moindre regard.


Stai attento. Passo davanti.
(Reste sur tes gardes. Je passe devant.)


C'est alors que je franchis la porte, me retrouvant dans le grand hall de l'Empire State Building. A la réflexion, passer devant n'était pas forcément la meilleure chose à faire, après tout Dk n'était qu'un robot, donc quitte à ce que quelqu'un se fasse descendre, autant que ça soit lui. Lui au moins pourrait-être réparé, moi par contre... Enfin bon, ce qui est fait est fait, je me retrouvais donc à la tête de ce duo, près à explorer les quelques 102 étages à la recherche de nourriture. Espérons simplement qu'on en trouve sans avoir à se taper tous les étages.

Nous continuions d'avancer, toujours sur nos gardes, et dans mon cas, tout sens en éveil. J'aurais entendu une souris se déplacer, et j'aurais pu l'atteindre si elle avait représentée un quelconque danger. Nous atteignirent la cage d'escalier et commencèrent à gravir les marches -nous n'avons même pas essayer d'emprunter l'ascenseur : nul doute qu'il ne fonctionnerait pas, et si jamais c'était le cas, je n’aurais aucune confiance en cet appareil. Nous gravîmes les marches assez lentement pour finalement nous retrouver au premier étage. Toujours en tête, je poussai la porte d'un geste vif de l'épaule, mon arme toujours tendu devant moi. Lançant un regard circulaire à la pièce, remplit uniquement de bureaux. Je fis un pas avant de me figer net, remontant un peu l'arme de manière à pouvoir mieux viser. J'avais vu quelque chose bouger plus loin, derrière un pilier, mais avant que je n’ai pu ordonner à cette chose de se montrer, elle se mit d'elle-même bien en vue.
Ou devrais-je plutôt dire "Il". En effet il s'agissait d'un homme, la cinquantaine environ, cheveux et barbe grise. Il s'avançait vers moi et mon compagnon avec le plus grand calme du monde. Il fallait que je calme ses ardeurs.


Lei chi è? Metta le sue mani in evidenza e non muovete più!!
(Qui êtes-vous? Mettez vos mains en évidence et ne bougez plus!!)


Effectivement, alors que j'étais en train de prononcé ma tirade, l'homme avait continué d'avancer, l'air de rien et toujours aussi calme. Pourtant c'est moi qui tenais un flingue, non?


HRP de Helena - Ce post est le symbolique 101ème du forum ! - HRP
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Message par Nemo - PNJ Ven 2 Juil - 6:58

Il ne voyait pas l’arme, il ne voyait pas l’homme, il ne voyait plus rien d’autre. Son regard dur, ses sourcils froncés, son regard bleu profond et empli de vivacité fixait un point quelque part derrière le policier. Il était soudainement obnubilé par cette nouvelle chose, pour son sauveur. L’homme se trouvait dans la cinquantaine, le front dégarni et le haut du crâne, l’expression sévère sur le visage, une moustache et une barbe grise et noire, ce qu’on pouvait aisément dire quand on le voyait était qu’il était un quelconque scientifique. Il portait la longue veste blanche caractéristique, les deux premiers boutons attachés par-dessus une chemise sobre gris foncé uniforme et un pantalon aussi discret. Sur la manche droite de sa veste se trouvait une poche, tandis que plusieurs stylos et autres outils discrets étaient dans leur emplacement sur la gauche de la veste. Une longue bande traversait tout le pan droit de la veste, avec au niveau du coeur un genre de plaque métallique avec par-dessus plusieurs mécanismes discrets, mais complexe. Ainsi cet homme singulier ne fit pas attention à l’unique sommation de l’italien, et marcha jusqu’à lui sans lui accorder un seul regard. Il l’avait déchiffré depuis longtemps, ce qui l’intriguait se trouvait un peu plus loin. Sans la moindre seconde pensée, sachant qu’on n’allait pas lui tirer inutilement dessus, il dépassa le policier et fit quelques pas rapide, puis s’arrêta net et se mit à genou devant le robot. Le scientifique sortit des lunettes rectangulaires d’une de ses grandes poches et les mit sur le rebord de son nez, puis il se mit à examiner le robot.

Ce dernier avait commencé, de sa voix métallique, son discours d’introduction et de politesse envers le nouveau humain qu’ils venaient de rencontrer. Cependant, le vieil homme n’avait pas besoin de savoir ce genre d’information, il l’avait su dès qu’il avait repéré le robot. Une unité robotique de défense et d’aide modèle 25, fabrication russe, année de conception 2089. Ce robot était une bénédiction. L’écoutant d’une seconde oreille, le vieil homme, toujours agenouillé devant lui coupa en plein dans son discours :


- Už jste se od svého příjezdu sem?
(Avez-vous été modifié depuis votre arrivée ici ?)


Dk-25, tel était son nom, lui fit un rapport oral de ses fonctionnalités changés depuis son périple et heureusement pour le scientifique, rien d’important avait été endommagé. Du moins il l’espérait que tout était encore intact. Il devait dans tous les cas en être. Le vieil homme essayait de réfléchir, mais cela devenait de plus en plus difficile pour lui, les voix du robot accouplé aux interrogations incessantes et insistantes du jeune homme derrière lui l’en empêchant. Il se tourna alors vers le policier, l’arme toujours en main, et lui coupa dans sa énième sommation :

- Chceš jíst? Protože vím, kde najít.
(Est-ce que vous cherchez à manger ? Car je sais où en trouver.)

L’homme en veste blanche se leva et se mit à marcher vers l’italien, puis enleva ses lunettes. Il avait saisi cette information du robot qui l’avait précisé plus tôt pourquoi ils étaient là.

- Mé jméno Kryštof Soběslav, a pokud chcete jíst, já vím, kde je najít.
(Je me nomme Kryštof Soběslav, et si vous cherchez à manger, je sais où en trouver.)

Il pointa un endroit dehors à sa gauche.

- Pořád jsem malá populace, několik mil odsud. No, ne zůstat tady.
(J’en ai gardé un petit stock, à plusieurs kilomètres d’ici. Venez, ne restons pas ici.)

Ses yeux bleus se levèrent en direction du plafond et des étages supérieurs, comme s’il connaissait les dangers de ce lieu. Mais il ne préféra pas en dire plus.

- Nezůstávejte zde.
(Ne restons pas ici.)

Il invita poliment les deux êtres à le suivre tandis qu’il entamait déjà la marche, ne portant plus attention aux deux autres, les laissant décider s’ils voulaient le suivre ou pas.
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Message par Dk-25 Dim 4 Juil - 18:50

Le duo si étrange pénétra donc dans le bâtiment autrefois dédiée aux affaire new-yorkaises, le policier italien passant devant, l'arme au poing. Bien entendu, Déka gardait son canon à concussion intégrée prête à agir. Il n'était, après tout, ni faible ni sans défense, comme le pensait sans doute Fabio, ignorant l'existence de cette arme futuriste.
Bref, la première chose qui sauta aux yeux - plus exactement aux capteurs oculaires - fut le caractère intact du bâtiment. Ou en tous cas de son premier étage. Déka, en tant que robot d'aide et de défense, se devait de faire des suppositions afin de prévenir d'un maximum de dangers ses maîtres. Et en voyant l'Empire State building, planté, là, sans rien d'autre autour que des dunes de sable, il avait immédiatement pensé à un voyage surnaturel, peut-être violent, indiquant donc un état intérieur déplorable.
Mais non. Là, tout était parfait. Les bureau étaient encore à leur place, les machines à café ne produisaient pas d'étincelles, et aucune créature d'apparence dangereuse ne s'était montrée jusque là.

Quand Fabio commença à monter à l'étage supérieur, ignorant l'ascenseur qui, comme le reste de la salle, devait sans doute fonctionner parfaitement, Déka ne protesta pas. En effet, Fabio était en train de devenir son nouveau maître, au moins provisoirement.
Toujours sur ses gardes, il découvrit un deuxième étage en aussi bon état que le précédent, comme s'il n'y avait jamais eu aucun autre être vivant ici. Mais ce n'était pas le cas. Oui, sans crier gare, un vieillard au crâne dégarni mais à la barbe foisonnante sorti de l'ombre et se dirigea vers le duo en ignorant les avertissements de l'agent. Bien évidemment, Déka dégaina immédiatement son mini-canon à concussion et le dirigea vers l'homme. Celui-ci, vêtu d'une blouse blanche typiquement scientifique, alla directement vers le robot sans se soucier de l'agent italien qui braquait une arme à projectiles - terriblement archaïque, soit dit en passant - sur lui.
Il s'accroupit, sortit ses lunettes et commença à l'examiner. Déka, n'ayant pas vu d'arme sur le scientifique, garda son arme pointée sur son front sans vraiment avoir l'intention de tirer.


-Avez-vous été modifié depuis votre arrivée ici, demanda l'étranger sans passer par "bonjour" ni "comment allez vous".
Un humain aurait été pris de cours et aurait bafouillé quelque chose comme "Heu, hé bien, mais, comment ça, que voulez-vous dire, qui êtes vous, pourquoi cela vous intéresse-t-il ?". Mais le scientifique ne montrait aucun signe d'animosité, forçant Déka à répondre le plus poliment possible.


-Heu, quand je me suis retrouvé ici, mon système de repérage avait perdu toutes marques, même l'heure. Ma batterie continue de s'auto-recharger et de s'user à un rythme normal, mes fonctions défensives semblent fonctionner correctement, le fait que je vous parle prouve que mes programmes d'interactivité sont aussi en bon état.
Puis il ajouta, sa curiosité robotique en quête d'informations :
-Pourquoi cette question ?

Mais l'inconnu de l'écoutait plus, et avait déjà commencé à prendre en compte la présence de Fabio, lui demandant s'il cherchait à manger et l'informant qu'il avait un stock de nourriture.
Un stock, donc une préparation préalable, donc un abri. Nous nous trouvons face à un connaisseur de cet endroit, quelle chance.
Oui, quelle chance.
Ce type était-il dangereux ? Sans défense ? Faible ? Sympathisant ? Fou ?
Ce qui ressemblait moins à de la chance, en revanche, ce fut ce petit regard vers le plafond suivi d'un "ne restons pas ici". Se cachaient-il des choses peu agréables dans les étages supérieures ? Des chose... peu fréquentables ?

Alors que le vieil homme se retournait et commençait à descendre les marches, Déka baissa le volume de sortie de son émetteur vocal et se pencha vers Fabio :

-Si vous voulez mon avis, cet individu ne m'a pas encore l'air digne de confiance. Suivons-le mais restons sur nos gardes.

Et les deux étrangers sur ses talons, le vieil homme dévala les marches et quitta le bâtiment pour commencer à marcher vers l'Ouest, vers le stock qui au final - mais aucun d'eux de ne le savait - ne servirait à rien.

Le stock en question se trouvait à plusieurs kilomètres. Déka mit en route son compteur et commença à voleter aux côtés de Fabio. Bien sur, il eut la délicatesse de ne poser aucune question aux deux humains qui étaient bien trop occupés à fournir un effort colossal pour ne pas tomber dans les pommes, sous cette chaleur écrasante. Écrasante pour un être de chair de sang.

***
.
..
...
***

Après trois heures de marche, ils étaient devant une petite maison. C'était une bicoque tombant presque en ruine, plantée comme ça, en plein milieu du désert de la même façon que l'Empire State Building, qui a présent était devenu aussi petit qu'une main. Le scientifique poussa la porte tremblante et laissa entrer ses "invités", avant de partir fouiner dans un placard.
Déka ne connaissait pas ce style de maison. Bien trop ancien pour figurer dans ses archives, il lui semblait juste... étrange.
L'entrée, déjà trop étroite pour un seul homme, était faite d'un escalier en bois et d'une commode rose et blanche. De là, on pouvait voir la cuisine, ridiculement affublée de meubles jaunes et d'une gazinière blanche contre un papier peint rouge pétardant. De l'autre côté du mur, le salon : entièrement fait de meubles couleur bois naturel, sur l'un desquels avait été posé un téléviseur minuscule, alors éteint. Le seul élément qui ne semblait pas étrange ou ridicule était un canapé d'un blanc crémeux. Mais qu'aurait fait Déka d'un canapé ?

Finalement, ce vieil homme étrange avait plutôt l'air d'un scientifique seul et ayant perdu un peu de sa tête plutôt que d'une menace.

Déka mis donc son canon en mode veille pour la première fois depuis son arrivée dans ce monde.
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Message par Nemo - PNJ Ven 9 Juil - 6:12

Soběslav connaissait par coeur la maison année ‘50, la maison parfaite de la famille nucléaire. Le kitch s’en faisant ressentir jusqu’au papier peint sur le mur, cela ne dérangeait pas vraiment. Ces quatre murs étaient de loin la maison la plus normale qu’il avait trouvé, et en meilleur état depuis qu’il avait foulé ces terres. Bien sur, avec le temps, le tout s’était un peu délabré, quelques pans de mur étaient tombés, le sable s’y était infiltré, les fenêtres, il n’en restait pas grand chose. Mais au final, cela restait une maison. Il y cachait ses petites affaires, ses petits trésors, les pensant en sécurité. Ainsi, le scientifique qui avait jeté constamment un oeil discret sur l’étrange couple tout le long du chemin, faisant mine de ne pas faire attention à eux, s’avança dans ce qui ressemblait au salon. Ne portant plus du tout attention aux deux autres, les sachant à présent bien en sécurité à l’intérieur, il se dirigea directement vers la cuisine ouverte, directement rattaché au salon. Là, il se mit à genou dans un placard au niveau du sol, l’ouvrit, et entreprit de fouiller dedans. Ce qui pourrait ressembler à un fatras pour un oeil lambda ne l’était pas du tout pour lui. L’oeil lambda l’aurait cru en train de fouiller, alors qu’il entreprenait de coller plusieurs pièces afin de construire un petit dispositif dont lui seul connaissait le secret. Après quelques minutes, il sortit le haut de son corps du placard, mais ne se mit pas à genou. Cette action eut pour effet d’attirer l’attention des deux autres, surtout du robot qui s’approchèrent de lui dans la cuisine où trônait au milieu une grande table inséré dans le sol. Le vieil homme leva devant ses yeux le dispositif électronique, son poing se renfermant complètement sur l’objet. Il regarda le robot :

- Žao mi je.

(Je suis désolé.)

Kryštof appuya un bouton sur le dispositif et le droide s’éteignit aussitôt devant lui, se remettant complètement en position de sommeil. Entièrement désactivé, le scientifique ne lui porta pas plus attention tandis que l’italien se demandait ce qui arrivait au droide, probablement reliant l’action du vieil homme à la désactivation totale de Dk-25. L’homme en blouse blanche quand à lui, retourna dans son placard et commença à parler à l’homme armée.

- Ne brinite za droida, ja pravedan aktivirati elektronski blokadu. Nažalost, ja sam ga koristiti za posljednji put. JA koji je potreban da ga iz utrke, a isto tako u mogućnosti da manipuliraju kasnije. Budim se nakon što smo završili.
(Ne vous en faites pas pour le droide, j’ai juste activé un dispositif de blocage électronique. Malheureusement, je l’ai utilisé pour la dernière fois. J’en avais besoin pour le mettre hors-course et aussi pour pouvoir le manipuler plus tard. Je le réveillerais une fois qu’on aura fini.)

Kryštof sortit encore une fois du placard et se releva entièrement, tenant innocemment deux longues armes dans sa main. C’était en fait deux armes blanches, deux katanas parfaitement en bonne état, encore dans leurs fourreaux. Il se mit face à l’italien à une demi-dizaine de mètres devant lui, et lui parla comme s’il n’avait pas deux armes tranchantes et mortelles en main.

- Znate li tko sam ja? Ja sam znanstvenik radi u Hrvatski centar međunarodne znanosti. Upoznao sam nekoliko ljudi, nekoliko kolega iz raznih zemalja, različitih kultura. Jedan od mojih kolega je japanski, koji je vjerovao u moć uma usklađuje savršeno s toplinom tijela. Na gotovo pedeset godina, nisam da mi brzina od prošle, ali on mi je rekao ono što je znao. Rekao mi je stara filozofija: Bushido. Tako je bilo da nekako, Rođen sam ponovo kroz učenje umjetnosti vrlo izbirljiva. Kada sam stigao ovdje, bio sam dovoljno sretan da naći dva radi savršeno, stare, da sam se samo u rijetkim prilikama. Ovom trenutku je jedan od onih puta.
(Savez-vous qui je suis ? Je suis un scientifique croate qui travaillait dans un centre des sciences internationales. J’y ai rencontré plusieurs personnes, plusieurs collègues de différents pays, de différentes cultures. Un de mes collègues était un japonais, qui croyait en la force de l’esprit s’harmonisant parfaitement avec la vivacité du corps. A près d’une cinquantaine d’année, je ne croyais pas pouvoir retrouver ma vivacité d’antan, et pourtant il m’apprit ce qu’il savait. Il m’apprit une philosophie ancienne : le Bushido. Ce fut ainsi que d’une certaine façon, je renaissais à travers l’apprentissage d’un art très pointilleux. Lorsque je suis arrivé ici, j’ai eu la chance de tomber sur deux ouvrages parfaits, antiques, que je n’ai utilisés qu’à de rares occasions. Ce moment est une de ces occasions.)

D’un mouvement extrêmement rapide et brusque, le scientifique lança le katana dans sa main gauche vers le policier, lui offrant l’arme plutôt que l'attaquant avec. Par réflexe, l'italien le rattrapa mais déjà Kryštof fonçait vers lui. Lorsque le policier pointa son fusil devant lui, le vieil homme s'en débarrassa d'un coup de fourreau vif, sec et précis dans la main tenant l'arme. Il ramena ensuite son katana vers lui et révéla la lame tranchante en la retirant de son fourreau. Une concentration sans précédent ainsi qu'une détermination aussi pointue que la fin du katana se lisait sur le visage du vieil homme. Il attrapa l'arme des deux mains, le tenant devant lui, et attaqua l'italien définitivement pris de cours. Kryštof Soběslav ne faisait aucun mouvement inutile, chacun de ses gestes étant des coups mortels. Le vieil homme attaqua une fois en diagonale, enchaina avec une attaque à l'autre diagonale, puis fit une attaque l'horizontale, passant à quelques centimètres seulement de l'abdomen du policier qui ne pouvait compter que sur sa vivacité naturelle de “jeune homme". Le scientifique continua son enchainement avec une attaque dite puissante, tournant sur lui même rapidement avant de donner le coup qui aurait facilement pu arracher un bras. De justesse, l'italien dévia le coup en mettant le katana qu'il tenait toujours en main devant lui, alors qu'il n'avait même pas eu le temps de le sortir de son fourreau. Du plat de la lame, le croate repoussa le katana et le jeune homme était tout offert à lui pendant quelques secondes seulement. Il en profita ainsi pour lui assener un coup de pied à toute puissance et de face. Cela rajouté au fait qu'il était déjà désarçonné avant, le policier se sentit soulevé du sol et projeté en arrière, traversant un mur à moitié délabré derrière lui et tombant parmi de la poussière et des lamelles de bois pourries. Le vieil homme sembla se calmer, canalisa son énergie et contourna le mur pour arriver dans le salon où gisait sonné son adversaire qui se relevait à peine. Il décida de le laisser se relever et d'au moins dégainer son katana. Le scientifique se remit en position de combat adapté à sa carrure, les jambes écartés et pliés légèrement, celle de droite un peu plus en avant, le sabre dressé devant lui.

- Borba !
(Combat !)
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Message par Fabio Di Marco Jeu 2 Sep - 0:36


Sono dello stesso parere che tu...
(Je suis du même avis que toi...)


Malgré mon étonnement et mon incompréhension de la situation, je réussit à glisser cette phrase au robot qui me signalait qu'on ne pouvait pas encore faire confiance à l'homme. Moi dans l'immédiat, je n'avait confiance ni en ce scientifique, ni en Dk, qui venait de braquer ce qui ressemblait à un arme sur l'humain, arme qu'il s'était bien abstenu d'évoquer.
Nous nous mirent donc en route vers le stock de nourriture, traversant une bonne partie du désert.
C'est après trois heures d'une longue et épuisante marche, sous une chaleur torride qui plus est, que nous arrivâmes enfin devant ce qui devait être, et qui s'avéra être, la maison de l'autre type bizarre. Nous pénétrâmes dans une maison, kitsch au possible, et qui tenait plus des ruines que d'une réelle habitation. Malheureusement je n'eus pas l'occasion de m'intéresser de plus près à la décoration -ou peut-être heureusement, vu le mauvais goût de cette dernière- le scientifique, après avoir sortit quelque chose d'une armoire, utilisa cette chose entraînant euh... une réaction du droide. Enfin, je supposais que l'action du bonhomme et celle du droide était lié.
Les explications ne tardèrent pas à venir. Effectivement, le scientifique y était pour quelque chose. Il avait simplement éteins le robot. Cependant, ce fut autre chose qui piqua ma curiosité "Une fois qu'on aura finit"... Finit quoi?

J'eus un peu du mal à saisir ce que voulais dire le scientifique et où il voulais en venir. Tout d'abord j'avais l'impression d'avoir deux version de son dialogue, une dans un langue étrangère et l'autre que je comprenais. Comme si j'avais un traducteur instantané dans l'oreille.
L'autre question que je me posait était : que comptait-il faire avec ses sabres? Voulait-il m'apprendre à me battre? Était-ce lui le Maître Jedi de mon rêve auquel j'avais songé plus tôt? La réponse? Plus ou moins...
Il me lança effectivement un des deux katana, que je put attraper de la main droite, mais il ne semblait en revanche pas désireux de m'apprendre quoique ce soit, si c'est n'est comment mourir au combat. Il s'avança vers moi, arme en main, et mon premier réflexe fut de sortir mon arme à feu de la main gauche, arme qu'il balaya grâce à son fourreau. Je comprit alors qu'il ne plaisantait pas lorsqu'il extirpa la lame de son fourreau. Je me retrouvait donc à esquiver des coups de katana, chacune des attaques du vieux fou étant mortellement précise.
J'étais complètement à la ramasse et avait du mal à réagir correctement à ce qui arrivait, n'utilisant même pas le katana qu'il avait eu "la gentillesse" de me donner. Je tenais son dernier, toujours dans son fourreau, contre moi évitant qu'il n'entre en contact avec celui du scientifique, comme s'il s'agissait d'une relique à protéger et non d'une arme dont j'aurais pu me servir...

Après un bref combat à sens unique pour mon adversaire, je me retrouvais dans le salon, ayant pris un raccourcit appelé mur. Je me relevait avec difficulté, à moitié sonné. Au fur et à mesure que mes idées redevenaient claires, je décida de dégainer, enfin, mon arme, prêt à défendre chèrement ma peau, ce qui, contre un adversaire de cet acabit, n'était pas peu dire. En effet, aussi fou qu'il soit, le scientifique avait une technique quasi parfaite et puis moi mon rayon c'était plutôt les armes à feu. Capable de faire mouche dans n'importe quelle circonstance ou distance... ou presque. Mais je n'avais rien d'un ninja! C'était la mafia italienne que j'avais infiltré, pas les Yakuza! Pourquoi avait-il fallu que je pense aux Jedi? A coup sûr il s'agissait de mon inconscient qui me jouait des tours.
A peine relevé, mon arme prête au combat, que Kryštof fonçait déjà sur moi. Je réussis à parer le coup, le choc des deux lames entrainant un bruit métallique particulier. Jamais je ne m'étais battu à l'aide de sabre, et je craignais bien que ce premier combat soit aussi mon dernier. Techniquement, il avait largement le dessus sur moi, je ne pouvais que compter sur ma jeunesse, ma force physique et... autre chose que je devais trouver. Je me contentais de parer, ayant trop peur de faire une erreur fatale en cas d'attaque. J'attendais une ouverture qui ne semblait pas vouloir venir. Ne commettrait-il donc aucune erreur?

Après quelques échanges de coups je décidait de passer à l'attaque. Il fallait me créer une opportunité moi-même vu qu'il ne semblait pas désireux de m'offrir une ouverture. J'utilisais des attaques rapides plutôt que puissantes et ce afin de pouvoir parer les coups de mon adversaires. Je tentais donc de lui porter une attaque à la tête... Parée. Qu'a cela ne tienne, j'enchainais avec une autre sur son flanc gauche, puis une attaque directe, lame devant vers son ventre. Il n'avait pas encore eu le temps de s'en remettre que je tournais sur moi-même et tentais de le délester de sa jambe droite. Aucun résultat, tout les coups avaient été paré. Il était vraiment fort! Ce combat en aurait presque pu être amusant, si je ne jouait pas ma vie
-Dans mon rêve cela s'entend... hum- Vint alors son tour d'attaquer. Bien meilleur que moi, il pouvait se permettre d'alterner attaques rapides et puissantes, ce qui avait pour effet de me déstabiliser. Plus le temps passait et plus le combat penchait en sa faveur. C'est ainsi qu'après une série de coup ayant pour unique objectif d'amener mon katana au niveau de mes jambes, il me porta une attaque au niveau de la tête, sabre horizontal, prêt à embrocher mon crâne. Il avait si bien calculé son coup que la seule façon pour moins d'esquiver la lame était de me baisser et de saute en avant, ou en tout cas c'est la seule chose que je trouva à faire. Chose qu'il n'avait apparemment pas prévu. Il ne put donc m'esquiver et je lui rentrais dedans avec assez de force pour le faire basculer. Nous nous retrouvâmes donc tout deux à terre, l'espace de 2 secondes pour lui, un peu plus pour moi, qui ne me remit sur mes jambes qu'après sa tentative ratée de me clouer littéralement au sol. Je tentais alors de le pourfendre tendis que son la pointe de son sabre était encore sur le sol, à l'endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Rapide et vif pour un vieillard, mon adversaire trouva le temps d'éviter de se retrouver coupé en deux et réussit à placer une attaque que je ne put parer qu'en ramenant mon katana le long de mon corps. Je me retrouvais donc avec sa lame toute proche de moi, uniquement séparé de ma gorge par ma propre arme. Assez désagréable de sentir la mort si proche de soi. Usant de mes forces, je réussis à repousser l'acier froid qui voulait en finir avec moi et fit un bond sur le côté, me mettant à distance raisonnable de mon adversaire. Il me fallait élaborer un plan pour le vaincre, ou au moins m'en sortir vivant, et une idée avait germée dans mon esprit. C'était cependant assez dangereux à mettre en pratique, mais je ne voyait aucune autre solution...

Kryštof s'avança vers moi afin que nous reprenions notre échange de coups. Même s'il ne laissait rien paraître, je savais qu'il fatiguait, tout comme moi d'ailleurs. Au fur et à mesure de nos échanges il me força à reculer tant et si bien que je me retrouvais rapidement dos au mur, avec une possibilité de mouvement plus que restreinte. Portant un attaque grossière à mon adversaire, je laissais tout mon côté gauche sans protection. Comme c'était prévisible le croate sauta sur l'occasion qui se présentait, bien décidé à en finir en transperçant mon cœur. Je ne pus dévier le coup qu'au dernier moment grâce à un moulinet faire avec mon katana. Cependant, comme je m'y attendais, je n'en sortit pas indemne et le tranchant de la lame adverse vint m'entailler l'épaule. Mais mon plan avait parfaitement fonctionné : avec la force qu'il avait mis dans son coup, son katana alla se figer tout droit dans le mur. Je m'étais rendu à l'évidence que je ne pourrais gagner sans un quelconque sacrifice, j'avais donc décidé de me laisser toucher pour avoir une ouverture.
Je me retrouvais à présent face à ce malade se l'épée qui tentait vainement de la sortir du mur. C'est alors que je saisis sa main avant de lui envoyer un bon coup de pied dans l'entre-jambe
-oui c'est bas, mais au point où j'en étais...-suivit d'un bon coup de tête. Le vieil homme tomba alors sur le sol, son katana toujours figé dans le mur à manière de la légendaire Excalibur dans son rocher, et avant qu'il n'ai pu esquisser le moindre mouvement je me retrouvais au dessus de lui, un genoux sur la poitrine pour le maintenir à terre et ma lame sur sa gorge, prête à trancher s'il le fallait. Essoufflé, presque à bout de force, je pu sortir ses quelques paroles, entrecoupées par un souffle bruyant.


Adesso... Finisca di giocare! Vai... Vai a rispondere alle mie domande.
(Maintenant... Fini de jouer! Tu vas... Tu vas répondre à mes questions.)


Je marquais une pause afin de reprendre mon souffle. Je veillais cependant bien à ne pas lui laisser l'opportunité de renverser la situation.

Innanzitutto dove è noi e come ho sbarcato qui? E voi? Chi siete esattamente? Di quale anno sbarcate? E se siete croati, perché vi comprendo mentre..... Che ho l'impressione che parlate una... un'altra lingua?
(Tout d'abord où sommes nous et comment j'ai débarqué ici? Et vous? Vous êtes qui exactement? De quelle année vous débarquez vous? Et si vous êtes croate, pourquoi je vous comprend alors que..... Que j'ai l'impression que vous parlez une... une autre langue?)


Complètement lessivé par la marche et surtout le duel, je ne trouvais d'autres questions à lui soumettre, alors que j'en avait une multitude quelques instants auparavant. On verra bien une fois qu'il aura répondu à celles-là.
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Message par Nemo - PNJ Jeu 2 Sep - 17:35

Et ainsi, le vieil homme s’était fait battre par l’italien. Limité au possible dans ses mouvements, le combat était terminé pour lui et ils pouvaient redevenir civils. Il avait surtout du mal à parler avec tout le poids du jeune homme sur sa poitrine. Il avait surtout du mal à respirer. Désarmé, le croate ne put qu’écouter les questions du policier et n’eut qu’une seule pensée :

- Vi samo je pitanje postavljeno na svačija usnama ovom svijetu.
(Tu viens de poser la question qui est sur toutes les lèvres de ce monde.)

Kryštof leva les mains comme il put en signe de défaite, et montra ainsi qu’il n’allait pas répliquer ou l’attaquer par surprise. Cependant, maintenant que le combat était terminé, il avait des choses à faire avant de disparaitre. Ne prenant pas compte de la lame près de sa gorge, il s’adressa calmement à son ex-adversaire.

- Sada da je borba završena, je ono što ste mogli pustiti mene disati? Ne će vas napadati, to nije potrebno više.
(Maintenant que le combat est terminé, est-ce que tu pourrais me laisser respirer ? Je ne vais plus t’attaquer, il n’en ai plus besoin.)

Le policier n’étant pas stupide, il ne bougea pas d’un poil. Il n’allait pas laisser sa proie s’en aller ou lui donner une seconde chance. Tout du moins, il ne lui faisait plus confiance car il n’avait plus l’air aussi inoffensif. Et le vieil homme pouvait comprendre cela. Cependant, il avait toujours des choses à faire.

- Moram ustati, prijatelju. Pa kako ja znam da neće pustiti mene dobiti gore, ja ću to učiniti sami. Ali to neće napasti, a ja mogu slobodno i odgovori na vaša pitanja.
(Je dois me mettre debout, l’ami. Alors comme je sais que tu ne va pas me laisser me lever, je vais le faire tout seul. Mais ce ne sera pas une attaque, et je pourrais ainsi librement répondre à tes questions.)

En signe de protestation, l’italien rapprocha un peu plus la lame de la gorge du vieux croate et appuya encore un peu plus sur sa poitrine. Ce dernier avait les mains toujours en l’air, toujours désarmé.

- Pažnja…un…dva…tri…
(Attention....un....deux....trois...)

D’un geste brusque et rapide, Soběslav utilisa sa main droite pour immobiliser le poing qui attrapait le katana et l’éloigna même un peu de sa chair. De son autre main et s’aidant de son corps, il contre-balança le jeune homme qui tomba sur le côté. Ainsi, il en profita pour rouler sur le côté et s’éloigner juste assez de l’autre pour se relever, le souffle court, quelques gouttes de sueurs sur le front, les mains de nouveaux levés devant lui en signe de capitulation. Ils se toisèrent un moment du regard tandis que l’italien s’était aussi relevé, plus vif et rapide que le vieux. Le katana planté dans le mur était à quelques pas seulement du vieil homme, mais il ne fit aucun mouvement pour le récupérer.

- Znam da me ne bi ili najviše povjerenja, i žao mi je. Vaša vatrenog oružja u kuhinji, možete se vratiti i glupo ukazujući iznad mene dok sam odgovoriti na vaša pitanja, ako želite.
(Je sais que tu ne me fais pas ou plus confiance, et j’en suis désolé. Ton arme à feu se trouve dans la cuisine, tu peux aller le récupérer et stupidement me le pointer dessus pendant que je répondrais à tes questions si tu veux.)

Avec précaution, ne perdant pas un seul instant le vieil homme de vu et pointant le katana toujours dans sa direction, le policier fit quelques pas en arrière, traversa le salon ainsi, arriva dans la cuisine et chercha du regard où se trouvait son arme de service. Il le trouva enfin sous quelques débris, toujours en état de marcher, visiblement et le ramassa puis le pointa vers le croate qui n’avait pas fait un seul pas de plus. Il se trouvait à quelques dizaines de mètres de lui à présent. Supposant que l’italien se pensait suffisamment en sécurité, le croate se tourna vers son Excalibur planté dans le mur et à l’aide de ses deux mains appuya dessus afin qu’il soit libéré.

- Ovo mjesto, moj dečko, vrijeme je ispunjen tajnama. I kao i sva mjesta popunjena misterij sa, postoje brojna pitanja što ne možemo odgovoriti na logičan ili znanstvenim. Gdje smo, ja sam apsolutno nijedan ideja. Mislim da to također odgovara "kako". Ali što ja mogu reći te je da smo manje-više postigli isti način, neki drugi, čak i bez to realizirati. Kao i za ostatak vašeg pitanja, oni su ili suvišnih ili neodgovorena opet.
(Cet endroit, mon garçon, est rempli de temps de mystères. Et comme tous les endroits emplis de mystère, il y a un nombre de questions auquel nous ne pouvons répondre de façon logique ou scientifique. Où sommes nous, je n’en ai absolument aucune idée. Je suppose que cela répond aussi au “comment”. Mais ce que je peux te dire, c’est que nous sommes plus ou moins arrivés de la même façon, en une seconde, sans même le réaliser. Quand au reste de vos questions, elles sont soit inutiles, soit sans réponse encore une fois.)

Le croate, katana toujours en main, se mit à marcher. Il traversa lui aussi le salon et arriva dans la cuisine. Par mesure de sécurité, l’italien prit un peu de distance, pointant toujours son arme de poing vers l’autre. Kryštof se baissa et semblait chercher quelque chose dans les débris. Il trouva ainsi les deux fourreaux des katanas et remit la lame qu’il avait en main dans son étui, puis le posa sur la table.

- Međutim, ja sam te doveo ovamo s razlogom.
(Cependant, je vous ai amené ici pour une raison précise.)

Il se pencha sur le sol et alla chercher de nouveau quelque chose dans les placards de la cuisine. Il sortit cependant cette fois-ci tout un attirail de réparation en tout genre, et il semblait savoir quoi faire. Il se rapprocha du robot et entreprit de lui faire une opération chirurgicale, version intelligence artificielle.

- Od sada ćete imati posla za napraviti, vi i robota. Ako sam napadnut je da li bi mogla pobijediti i da je prilično dobro. Vaš osjećaj za improvizaciju i prilagodbu na svoj okoliš je imovine, unatoč svoj nedostatak vidljivog ili tehničkih znanja stvarne borbe. Ja sam možda i ne izgledaju kao da je, ali ja pate puno od tvoj pucao loše postavljen. Ja jednostavno nisu imali vremena ili luksuz mi je pokunjen o boli za sada.
(A partir de maintenant, vous allez avoir une tâche à accomplir, toi et ce robot. Si je t’ai attaqué, c’était pour savoir si tu pouvais te battre et tu l’as fait plutôt bien. Ton sens de l’improvisation et l’adaptation à ton environnement est un atout, malgré ton visible manque de technique ou de réelle connaissance de combat. Je n’en ai peut-être pas l’air comme cela, mais je souffre énormément de ton coup salement placé. Je n’ai juste pas le temps ou le luxe de me morfondre sur ces douleurs pour l’instant.)

La moitié des pièces internes du robot étaient complètement exposés, mais le croate manipulait les mécaniques avec précision, dextérité et rapidité.

- Prodavaonice i moj sljedeći riječima, jer ja ću to ponoviti. Ja sam težak za provedbu ovog bot count-down. To će se pokazati točku, a u ovom trenutku, vaš zadatak je obraniti robota po svaku cijenu. Dk Ova jedinica neće znati svoju važnost, odnosno što je to. Besplatno za vas obavijestiti ga ili ne, ali po mom mišljenju, da je scenarij bio izbjegnut. Oba s ljudsko biće, reakcije su predvidljive i izračunljiv, opremljen robot...
(Mémorise bien mes prochaines paroles, car je ne vais le répéter. Je suis en train d’implanter à ce robot un compte-à-rebours. Il se révélera à un moment donné, et à ce moment précis, ta tâche sera de défendre ce robot à tout prix. Cette unité Dk ne saura pas son importance, ni ce qu’il est. Libre à toi de lui en informer ou pas, mais à mon avis, ce scénario serait à éviter. Autant avec un être humain, les réactions sont prévisibles et calculables, autant avec un robot...)

Le vieil homme avait fini avec le robot dont il avait remis complètement à neuf, mais il ne l’avait pas encore rallumé. Kryštof se leva et posa une petite boite avec un cadran et quelques leds lumineux à côté sur la table de la cuisine, puis entreprit de ramasser ses affaires et faire ses bagages.

- Mali okvir na stol će se uključiti i reći će vam kad-odbrojavanje dolje početi. To će biti prikazan iznad. Ako umre robota, grof-dolje umre. Au svakom slučaju, ovo bi trebalo dogoditi. Ja ću vas ostaviti drži katana u ruke da se brani, sigurno ćete bolje iskorištava od mene.
(Le petit boitier posé sur la table s’allumera et t’indiquera quand le compte-à-rebours commencera. Il sera affiché dessus. Si le robot meurt, le compte-à-rebours meurt. Et en aucun cas, cela ne doit arriver. Je te laisse ce katana que tu tiens en main pour te défendre, tu en feras surement meilleur usage que moi.)

Il se leva et se tourna vers le policier.

- Oružje koje želite, to će biti korisno za kratko vrijeme. Sjetite se da loptice su ograničene i rijetke. Oštrice nikada nisu kratke. Još jedna stvar, vi ne bi trebali jesti, glad ne dolazi do nas u ovom svijetu, i to ne nedopadljiv za nas.
(Cet arme que tu tiens, elle ne te sera utile qu’un court moment. Rappelle-toi que les balles sont limités et rares. Les lames n’en sont jamais à court. Autre chose, tu n’a pas besoin de manger, la faim ne nous vient pas dans ce monde, et ce n’est pas pour nous déplaire.)

Le regard du scientifique fut attiré par une petite boite orange transparente au sol à ses pieds, rempli de petite pilule. Il la ramassa et la posa à côté du petit boitier.

- Budite oprezni, jednog dana ćete ostati bez bolova, a vi ćete morati naučiti kako učiniti bez. Predlažem vam da se pripremite za ovaj trenutak.
(Fais attention, un jour tu seras à court d’anti-douleurs et tu devras apprendre à faire sans. Je te suggérerais de te préparer à ce moment.)

Il ramassa son unique sac contenant ses affaires qu’il venait de ramasser et prit le katana dans son fourreau en main, le gardant pour lui, puis lança un dernier regard vers le policier et lui donna une dernière recommandation.

- Pronađite svoj način, istražujući, sastanak i opstanak. Ali ne izgubiti iz vida ovog robota, ne brinite se ne ostvari sada, ali njegova je vrijednost sada neprocjenjiva. Budi se u desetak minuta, tek toliko vremena da bi vi mislite o tome. Želim vam puno sreće, ali mislim da se dogodi na ovom svijetu, mora biti užasno kratki sreće.
(Trouve ta propre voie, explore, rencontre et survie. Mais surtout, ne perds jamais de vue ce robot, tu ne t’en rends pas compte maintenant, mais sa valeur est à présent inestimable. Il se réveillera dans une dizaine de minutes, juste assez de temps pour te laisser réfléchir à tout cela. Je te souhaiterais bien bonne chance, mais je pense que pour arriver dans ce monde, on doit être diablement à court de chance.)

Et tranquillement, sans rien dire de plus, laissant l’italien dans l’incrédulité totale, Kryštof Soběslav marcha et sorti tranquillement de la maison pour disparaitre dans les méandres du désert.
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Message par Dk-25 Sam 4 Sep - 11:38

Hm... Remise ne route des systèmes vitaux. Vérification du fonctionnement de chaque fonction... Etat du corps mécanique : 98%, aucune dégradation depuis la dernière mise en veille.

Comme chacun sait, les scientifiques ont des connaissances et une intelligence supérieure à la moyenne, cette dernière capacité leur ayant permis d'accéder à la première et de se lancer dans les sciences. Mais chacun sait aussi que les scientifiques et autres hommes ou femmes de savoir restent humains. Or il se trouve que même en ce lieu étrange et incompréhensible, les hommes et femmes restaient humains, en toutes circonstances.
Bref, dans son excitation difficilement contrôlée, le vieil homme avait oublié les yeux de Dk. Ou peut-être ignorait-il simplement, avec la disparition de ses contacts avec le monde, que les dernières séries d'unités Dk avaient été dotées de caméra de surveillance. Extrêmement utile, ce dispositif n'était néanmoins pas aussi poussé que sur les unités Hk, qui se réveillaient si elles voyaient un élément suspect sur ces caméras, à la rotation de 360°, disposaient de 24 images par secondes, 350 couleurs avec son Dobly Surrond 18.1. Comme quoi, le progrès, c'est l'injustice d'une génération sur l'autre.

Remise en marche du système terminée. Corps mécanique parfaitement fonctionnel.

Quoi qu'il en soit, il était clair que dans son enthousiasme presque fiévreux, le scientifique avait omit, soit par distraction soit par négligence dans l'analyse du robot, qu'un bandeau noir posé sur les capteurs oculaires aurait donné à la caméra de veille une image de... rien. Du noir.

Notification machine ! Deux éléments nouveau repérés dans le système. Visionnez les éléments ?
Premier élément : enregistrement de veille. Visionner l'élément ?

Des jambes inconnues se déplaçant irrégulièrement sur le sol, un déplacement de la caméra -sans doute du à un déplacement du corps-, puis ces jambes se déplaçant comme si leur corps... se battaient.

Second élément : impossible à identifier.

C'est ce moment que choisit Dk pour se réveiller pleinement, après avoir regardé dans tous les sens le film de veille et tenté maintes fois d'identifier cet élément inconnu.


-Fabio ?

Le policier italien se trouvait juste à côté, assis sur la deuxième marche donnant sur la terrasse de la bicoque. Son regard se perdait dans l'infinité du désert.

-Monsieur di Marco, que s'est-il passé ? Mes enregistrements s'arrêtent au moment où cet homme brandit un brouilleur devant moi. Je m'éteins et l'enregistrement de veille me fait comprendre qu'on me déplace et que deux personnes se déplacent, peut-être se battent... Était-ce vous et ce... scientifique ?

Le robot, qui s'était alors redressé sur le bout arrondi de son corps pour parler, s'éleva d'un peu moins de deux mètres dans les airs, avant de préparer son arme à concussion. Il venait d'être mis en veille pendant une durée indéterminée, restant sans réponses. Tout pouvait arriver. Réflexe d'unité de défense.

-Que vous a-t-il dit ? Il se rappela ensuite que les humains avaient des besoins et qu'il convenait, en tant que robot, de s'inquiéter de leur personne. Avez-vous pu... vous restaurer ?

Ce genre d'évènement n'avait franchement pas le chic pour clarifier les choses.
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