Prise de conscience, un véritable monde?
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Prise de conscience, un véritable monde?
Vincent était un journaliste, venu d'un endroit autrement plus étrange que celui-ci, armé et anxieux. Quelques certitudes, probablement les seules qu'il pouvait se permettre d'avoir, à une heure aussi sombre. Le soleil s'était couché trois fois depuis son arrivée, et chose étrange il n'avait pas encore eu le moindre besoin corporel. Ni faim, ni soif, ni envies de se soulager… Quoique cette simple idée lui donnât envie de se trouver dans un restaurant quatre étoiles, pour commander une boite de raviolis, une entrecôte ou du caviar. Cette idée avait fait sourire le jeune Dubois, décidément de plus en plus étonné d'en découvrir sur lui-même, dans ce monde étrange. Son bloc note à la main, il avait déjà écrit quelques pages de simples observations, sans fioritures ampoulées: Pour le moment, seules comptaient les notes. Il mettrait tout ça en page lorsqu'il aurait plus de papier.
Buter sur quelque chose en marchant dans cet étrange désert ne lui était pas encore arrivé: Par terre, se trouvait -si ses yeux ne le trompaient pas- un téléphone portable. Et voila, encore un signe de toute l'étrangeté de ce monde, que sa tête avait inventé: Un désert, la capacité de marcher sans fin, et même un de ces ramassis de composés électroniques. Comme de bien entendu, son dos craqua légèrement alors qu'il se baissait pour ramasser le modèle vieux de quelques années, munie d'une de ces antennes rétractables bien ridicules, qui bougeaient en cadence avec les mouvements de tête du client. Pas de batterie, et de toute façon probablement pas de réseau… Si il ne s'était pas résolu à en rendre un la d’où il venait, une impulsion étrange le força à se tourner de façon ridicule, pour arriver à le fourrer dans une poche de son sac rapiécé (Un bon sac cela dit, bien recousu dans un matériau solide, résistant).
Puis le bruit sur sa gauche attira enfin son attention. Devant son regard légèrement interloqué se tenait un drôle de bonhomme, habillé comme un… Il avait déjà vu cette tenue quelque part… Du temps du Lycée, il avait vu ces toges entourées autour d'hommes et femmes représentés de façon un peu exagérée, mais étant dans sa propre imagination il comprit vite qu'il avait affaire à un Grec ancien, du temps de l'Antiquité. Lorsque l'homme pris la parole, il l'observa un peu mieux: Son vêtement était, quoique relativement en bon état, très sale, poussiéreux, et surtout la lance qu'il tenait devant lui rappelait plus un javelot qu'autre chose (en gros, il ne se servait pas correctement de son arme).
(Je ne parle pas le grec, donc je traduis directement)
" Pose ton sac et recule l'étranger, à moins de vouloir apprendre à vivre avec un cœur en moins! "
Un sourire animait le visage de Vincent, compatissant envers ce cosplayeur qui semblait se croire drôle… D'un autre côté, son regard n'avait pas grand-chose d'humoristique, froid et dur (lui rappelant étrangement certains autres regards… C'est-ce souvenir Qui lui fit dégainer l'arme qu'il n'avait pas encore utilisée, mais savait faire fonctionner à n'en point douter. Sa prise était ferme, des deux mains, jambes légèrement écartées, légèrement de profil (pas comme dans les films ou un tireur de bazooka tient son arme à bout de bras).
" J'ai rien contre toi, mais l'idée de tuer un Grec Antique dans mes rêves ne me dérange pas trop… Tu vas gentiment lâcher ton arme, à moins de vouloir apprendre à vivre sans tête! "
La réaction fut rapide et sans appel: Visiblement aguerri, le combattant ancien plaça un coup d'estoc risible avec son arme qui n'était pas faite pour ça, beaucoup moins risible par la vitesse et la précision qu'il avait démontrées. La douleur aurait pu réveiller un mort… Mais malheureusement, Vincent n'était pas mort: Périclès, s'effondrait dans le semble tiède, tandis que le journaliste accusait le coup: Une cuisse ouverte sur tout le côté, même à travers son pantalon en toile épaisse. Blessure peu profonde mais longue et lancinante. Sans réfléchir, il pointa son canon vers l'adversaire qui n'avait même pas fini de se relever, visa, et tira: Une seule balle, laissant un trou de diamètre correct à l'arrière du crâne, l'endroit où elle était entrée, et faisant exploser tout le visage du Grec en ressortant. Le recul avait failli prendre le reporter au dépourvu, et il avait bien failli prendre sa propre arme en pleine poire. Le souffle court, le Français ne savait à quoi s'attendre… Pas de "Vous avez tué XXX" comme dans les jeux vidéos, le corps ne disparaissait pas comme dans certains mangas… Il restait la, "face" contre terre, imprégnant peu à peu le sable de son sang et de sa matière cervicale… L'espace d'un instant, il fut pris d'un doute… D'un doute affreux, qui le fit se détourner après avoir eu un haut-le-cœur. La réalité le rattrapa d'ailleurs, la douleur de sa cuisse le forçant à s'agenouiller, déposant son sac à côté de lui: Les soins attendraient qu'il se soit remis du choc dans ce cauchemar.
Dernière édition par Vincent Dubois le Mer 14 Juil - 23:54, édité 4 fois
Vincent Dubois- Messages : 14
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 36
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
Katya ne comptait pas rester sans bouger dans un monde digne d’un jardin d’Eden aux premiers abors. L’ennui commençait à grandir dans son quotidien, même s’il était rythmé par la confiance et le narcissisme de Gerard. Malgré tout, elle s’y était fait, elle l’ignorait. Elle faisait passer toutes ses bavure et tentait de penser à autre chose. A sa grande surprise, le jeune homme avait un avenir dans la médecine avant de tomber ici. Il aurait aimé être modèle pour couturier disait-il, mais son père, grand médecin en Allemagne, obligeait son fils à suivre sa carrière. Il avait donc des notions de base, comme calmer un point de côté, les massages à faire sur une cheville fatiguée, où comment éviter un mauvais rhume.
Ils changèrent vite de territoire les jours qui suivirent et voilà quelques semaines qu’elle faisait dans ce monde étrange. Ils avaient vu différent paysage, mais croiser personnes. Lors de ces longues marches, Gerard lui confia qu’il avait bien vu d’autres gens ici, mais que souvent ils partaient ailleurs ou alors il en avait vu mourir. Elle ne le chambra pas comme elle le faisait sans cesse ni lui fit de réflexion. Quand ils arrivèrent au désert, ce fut une vraie torture pour la jeune femme. Elle se fatiguait vite et la chaleur l’empêchait de respirer correctement. Gerard, aussi egocentrique qu’il était, il n’était pas égoïste. Il porta Katya sur son dos dès qu’elle commençait à fatiguer. Elle lui devait tant de chose qu’elle accepta que la nuit, il se collait à elle pour avoir un peu de chaleur. Les nuits dans le désert étaient bien plus que glacial. Bien sûr, les premières nuit, elle mordait dès qu’une main allait trop loin. Elle préférait de loin là jungle, vu la chaleur humides, même Gerard mettait des distances. Un mec si à cheval sur son corps ne pouvait laisser une femme découvrir à quel point il pouvait être poisseux.
Quel ne fut pas leur bonheur et leur enthousiasme de tomber sur un centre commercial. Surtout Gerard, il était plus proche de son époque, mais Katya en aperçut dans des films. Elle n’avait jamais eu la chance d’en voir et il n’en restait plus beaucoup de visitable à l’ère où elle vivait. Ils y allèrent en courant et passèrent deux jours à faire n’importe quoi. Elle rit bien et prit du plaisir à vivre, sincèrement, plus qu’elle ne pouvait l’esperer. Il y eut un defilé dans les boutique de vêtements. Elle put même se prendre une longue chemise d’homme et un débardeur de femme long a dentelle sur les bords. Ainsi, elle pouvait abandonné de temps en temps son corset. Gerard changea toute sa panoplie et il fit un tour dans une pharmacie. Cela se voyait qu’il y avait d’autre habitant dans ce monde. On avait vidé avec rapidité et maladresse quelques étalage. Il restait encore des gazes et de l’alcool. Le jeune allemand en prit un peu de chaque juste au cas où il se blesserait encore. Katya arriva avec des biscuits plein les bras. Elle n’avait pas faim, mais une folle envie de tout goûter. Elle évita quelques boites de cachet amaigrissant et de produit diverse étalé au sol puis s’approcha de l’adolescent aux yeux bleus. Il posa son regard sur d’abord la poitrine avantageuse de la jeune fille, pleine de sensualité avec cette dentelle noir, puis les boîtes de gâteau.
_C’est quoi ça ?
_Je veux gouter ! Laisse moi tranquille !
_Chocolat, hm, non !
Il prit les boites une à une avec de la crème ou tout autre aliment qui supportait mal la chaleur et les jeta derrière lui. Il ne restait que des sablés et biscuit secs. Katya fit une grosse moue. Il lui expliqua qu’il n’avait pas tellement envie de lui tenir les cheveux quand elle vomirait aussi belle qu’elle soit. Il lui balança ensuite quelques tubes de ventoline. Elle les attrapa au vol ébahie. Encore une fois, il étala tout son savoir avec fierté.
Après avoir fait le tour, ils continuèrent leur marche en plein soleil. La jeune fille grignotait les biscuits en poussant un gémissement à chaque fois. Elle n’avait jamais eu l’occasion de goûter à de telles douceurs. Gerard qui s’était remis à la porter sur son dos alors qu’elle avait le sacs de survis primaires et de diverses choses inutiles soupirait à côté. Il aurait aimé qu’elle ait les mêmes réactions vis-à-vis de lui. Puis après quelques heures, voilà qu’au loin, alors que le soleil rasant et aveuglant se perdait derrière d’immense dune rousse, ils virent comme une présence, un homme, quelques choses de vivant, du moins presque. Ils s’approchèrent et bientôt ils purent voir tout les traits et les formes de ce personnage. Un jeune homme, pas plus jeune, mais pas si vieux. Il avait vraiment l’air mal en point. Gerard était arrivé les mains en l’air par reflexe pour montrer leur pacifisme.
La chaleur avait bien tapé sur leur tête. Katya regardait ce qu’il y avait plus loin que le journaliste. Elle tapa la tête presque blodne du jeune adolescent et montrait le cadavre.
_J’ai tellement envie de faire pareil avec toi ! Je te jure !!! Exactement pareil !
_Excusez là, elle a prit le soleil je crois … grogna Gerard en lâchant la jeune fille, s’adressant au plus vivant des deux protagonistes.
Katya poussa un petit cri de surprise et poussa un autre cri de dégout en voyant la jambes de Vincent. Elle agita les bras et agita ensuite vincent, le tenant par les épaules.
_Tout va bien ! Ne vous inquiétez pas !!! On va vous aidez !!! S’écria-t-elle.
Gerard écarquillait les yeux, abasourdie. Elle était d’un tempérament si calme et renfermé qu’elle en était si choquante à ce moment là. Il fouilla le sac et s’approcha du jeune homme avant de s’occuper sommairement de sa blessure. Pendant qu’il s’affairait sérieusement à la tâche, la jeune fille fixait le cadavre, sans rien dire. Elle finit par se tourner vers le jeune homme.
_Ca va aller ? Hein ? Je m’appelle Katya et l’autre crétin, c’est Gerard…
Ils changèrent vite de territoire les jours qui suivirent et voilà quelques semaines qu’elle faisait dans ce monde étrange. Ils avaient vu différent paysage, mais croiser personnes. Lors de ces longues marches, Gerard lui confia qu’il avait bien vu d’autres gens ici, mais que souvent ils partaient ailleurs ou alors il en avait vu mourir. Elle ne le chambra pas comme elle le faisait sans cesse ni lui fit de réflexion. Quand ils arrivèrent au désert, ce fut une vraie torture pour la jeune femme. Elle se fatiguait vite et la chaleur l’empêchait de respirer correctement. Gerard, aussi egocentrique qu’il était, il n’était pas égoïste. Il porta Katya sur son dos dès qu’elle commençait à fatiguer. Elle lui devait tant de chose qu’elle accepta que la nuit, il se collait à elle pour avoir un peu de chaleur. Les nuits dans le désert étaient bien plus que glacial. Bien sûr, les premières nuit, elle mordait dès qu’une main allait trop loin. Elle préférait de loin là jungle, vu la chaleur humides, même Gerard mettait des distances. Un mec si à cheval sur son corps ne pouvait laisser une femme découvrir à quel point il pouvait être poisseux.
Quel ne fut pas leur bonheur et leur enthousiasme de tomber sur un centre commercial. Surtout Gerard, il était plus proche de son époque, mais Katya en aperçut dans des films. Elle n’avait jamais eu la chance d’en voir et il n’en restait plus beaucoup de visitable à l’ère où elle vivait. Ils y allèrent en courant et passèrent deux jours à faire n’importe quoi. Elle rit bien et prit du plaisir à vivre, sincèrement, plus qu’elle ne pouvait l’esperer. Il y eut un defilé dans les boutique de vêtements. Elle put même se prendre une longue chemise d’homme et un débardeur de femme long a dentelle sur les bords. Ainsi, elle pouvait abandonné de temps en temps son corset. Gerard changea toute sa panoplie et il fit un tour dans une pharmacie. Cela se voyait qu’il y avait d’autre habitant dans ce monde. On avait vidé avec rapidité et maladresse quelques étalage. Il restait encore des gazes et de l’alcool. Le jeune allemand en prit un peu de chaque juste au cas où il se blesserait encore. Katya arriva avec des biscuits plein les bras. Elle n’avait pas faim, mais une folle envie de tout goûter. Elle évita quelques boites de cachet amaigrissant et de produit diverse étalé au sol puis s’approcha de l’adolescent aux yeux bleus. Il posa son regard sur d’abord la poitrine avantageuse de la jeune fille, pleine de sensualité avec cette dentelle noir, puis les boîtes de gâteau.
_C’est quoi ça ?
_Je veux gouter ! Laisse moi tranquille !
_Chocolat, hm, non !
Il prit les boites une à une avec de la crème ou tout autre aliment qui supportait mal la chaleur et les jeta derrière lui. Il ne restait que des sablés et biscuit secs. Katya fit une grosse moue. Il lui expliqua qu’il n’avait pas tellement envie de lui tenir les cheveux quand elle vomirait aussi belle qu’elle soit. Il lui balança ensuite quelques tubes de ventoline. Elle les attrapa au vol ébahie. Encore une fois, il étala tout son savoir avec fierté.
Après avoir fait le tour, ils continuèrent leur marche en plein soleil. La jeune fille grignotait les biscuits en poussant un gémissement à chaque fois. Elle n’avait jamais eu l’occasion de goûter à de telles douceurs. Gerard qui s’était remis à la porter sur son dos alors qu’elle avait le sacs de survis primaires et de diverses choses inutiles soupirait à côté. Il aurait aimé qu’elle ait les mêmes réactions vis-à-vis de lui. Puis après quelques heures, voilà qu’au loin, alors que le soleil rasant et aveuglant se perdait derrière d’immense dune rousse, ils virent comme une présence, un homme, quelques choses de vivant, du moins presque. Ils s’approchèrent et bientôt ils purent voir tout les traits et les formes de ce personnage. Un jeune homme, pas plus jeune, mais pas si vieux. Il avait vraiment l’air mal en point. Gerard était arrivé les mains en l’air par reflexe pour montrer leur pacifisme.
La chaleur avait bien tapé sur leur tête. Katya regardait ce qu’il y avait plus loin que le journaliste. Elle tapa la tête presque blodne du jeune adolescent et montrait le cadavre.
_J’ai tellement envie de faire pareil avec toi ! Je te jure !!! Exactement pareil !
_Excusez là, elle a prit le soleil je crois … grogna Gerard en lâchant la jeune fille, s’adressant au plus vivant des deux protagonistes.
Katya poussa un petit cri de surprise et poussa un autre cri de dégout en voyant la jambes de Vincent. Elle agita les bras et agita ensuite vincent, le tenant par les épaules.
_Tout va bien ! Ne vous inquiétez pas !!! On va vous aidez !!! S’écria-t-elle.
Gerard écarquillait les yeux, abasourdie. Elle était d’un tempérament si calme et renfermé qu’elle en était si choquante à ce moment là. Il fouilla le sac et s’approcha du jeune homme avant de s’occuper sommairement de sa blessure. Pendant qu’il s’affairait sérieusement à la tâche, la jeune fille fixait le cadavre, sans rien dire. Elle finit par se tourner vers le jeune homme.
_Ca va aller ? Hein ? Je m’appelle Katya et l’autre crétin, c’est Gerard…
Katya Droski- Messages : 13
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
A l'arrivée de deux nouveau humains, Vincent avait eu pour premier réflexe de serrer la main droite sur le canon de son revolver… Ce constat lui extirpa un soupir de lassitude: Devrait-il encore croire que cette illusion n'était pas réelle? Alors qu'ils approchaient, cependant, il ne put se résoudre qu'a accepter de prendre ce genre de risques inconsidérés que l'on peut choisir, alors qu'il serait plus simple de jouer à la sécurité. La réaction de la jeune femme quand au carnage le fit légèrement sourire, un rictus cynique qu'il venait de gagner comme trophée. Celle du garçon… Le laissa de marbre. Ils formaient un de ces couples typiques dans les films et les histoire: L'insouciant braillard et le sérieux laconique.
Cependant, et bien… Il avait trop de mauvais souvenirs des attaques surprises, vécu deux trop longs et mauvais mois, avait même du tuer un homme… C'est donc, selon lui, avec une certaine légitimité qu'il fit décrire une courbe harmonieuse et courte à son arme, droit vers la mâchoire de l'Allemand. Le regard du journaliste s'était vidé de toute émotion, en quelques secondes. Son regard était relativement lointain, pourtant c'était la jeune femme qu'il regardait.
" Loin de moi l'idée d'être impoli… Mais après ce que je viens de vivre, votre générosité me laisse un peu trop perplexe pour que je ne prenne pas quelques précautions. Donc, deux questions: Un, d’où venez-vous, quand, comment, pourquoi? Comment, dans nos états respectifs, on a pu se rejoindre? Drôle de coïncidence, vu la taille qu'a l'air de faire ce désert. Deux, pourquoi être si prévenants, contrairement à ce cadavre qui m'aurait tué si il avait pu? "
En attendant, et même pendant que l'un ou l'autre répondait -il tournait la tête selon la personne, il observait ces nouveaux dangers potentiels. La jeune femme, visiblement frêle et légèrement hystérique, était de l'une de ces beautés que l'on regarde pour le plaisir, sans s'en lasser (du moins pour la partie peu importante des mâles qui ne pensaient pas qu'avec leur appareil génital). Ses longs cheveux noirs étaient, malgré l'état de la jeune femme, soyeux et brillants, son regard étrangement lumineux charmait Vincent à travers la pénombre de la soirée grandissante.
Lorsque Gerard parlait, il remarquait sa bouche un peu trop grande, son visage triangulaire, ses yeux bleu-gris et son ton volontaire… Si ils s'avéraient dignes de confiance, l'idée de passer du temps avec lui et Katya l'intéressait. Enfin… Encore une de ces phrases sujettes à cautions… Ce fameux "si", empreint d'un doute insupportable en un tel lieu. Faux espoir, le genre de choses difficiles à soutenir en plein milieu d'un désert, lorsque l'on sort d'un isolement douloureux (et surtout, il brulait d'envie de laisser Gerard finir ses soins).
[HRP: J'ai oublié de te prévenir, je ne fais que rarement de longs posts... Je fais en moyenne vingt lignes sur un forum de ces dimensions, j'espère que ça ne te dérangera pas trop ^^']
Cependant, et bien… Il avait trop de mauvais souvenirs des attaques surprises, vécu deux trop longs et mauvais mois, avait même du tuer un homme… C'est donc, selon lui, avec une certaine légitimité qu'il fit décrire une courbe harmonieuse et courte à son arme, droit vers la mâchoire de l'Allemand. Le regard du journaliste s'était vidé de toute émotion, en quelques secondes. Son regard était relativement lointain, pourtant c'était la jeune femme qu'il regardait.
" Loin de moi l'idée d'être impoli… Mais après ce que je viens de vivre, votre générosité me laisse un peu trop perplexe pour que je ne prenne pas quelques précautions. Donc, deux questions: Un, d’où venez-vous, quand, comment, pourquoi? Comment, dans nos états respectifs, on a pu se rejoindre? Drôle de coïncidence, vu la taille qu'a l'air de faire ce désert. Deux, pourquoi être si prévenants, contrairement à ce cadavre qui m'aurait tué si il avait pu? "
En attendant, et même pendant que l'un ou l'autre répondait -il tournait la tête selon la personne, il observait ces nouveaux dangers potentiels. La jeune femme, visiblement frêle et légèrement hystérique, était de l'une de ces beautés que l'on regarde pour le plaisir, sans s'en lasser (du moins pour la partie peu importante des mâles qui ne pensaient pas qu'avec leur appareil génital). Ses longs cheveux noirs étaient, malgré l'état de la jeune femme, soyeux et brillants, son regard étrangement lumineux charmait Vincent à travers la pénombre de la soirée grandissante.
Lorsque Gerard parlait, il remarquait sa bouche un peu trop grande, son visage triangulaire, ses yeux bleu-gris et son ton volontaire… Si ils s'avéraient dignes de confiance, l'idée de passer du temps avec lui et Katya l'intéressait. Enfin… Encore une de ces phrases sujettes à cautions… Ce fameux "si", empreint d'un doute insupportable en un tel lieu. Faux espoir, le genre de choses difficiles à soutenir en plein milieu d'un désert, lorsque l'on sort d'un isolement douloureux (et surtout, il brulait d'envie de laisser Gerard finir ses soins).
[HRP: J'ai oublié de te prévenir, je ne fais que rarement de longs posts... Je fais en moyenne vingt lignes sur un forum de ces dimensions, j'espère que ça ne te dérangera pas trop ^^']
Vincent Dubois- Messages : 14
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 36
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
[hors RP : Non c’est rien ^^ Je suis pas si bonne non plus t’inquiètes pas. Le premier poste est toujours long, après … ]
Katya avait changé de regard comme son compagnon de route. C’était comme si leur personnalités venait de voyager d’un corps à l’autre. Elle reprit son naturel, froide, le regard sombre et vide. Quant à Gerard, il retrouvait son sourire, quelque peu apeuré par l’arme qui venait d’égayer son vis-à-vis. D’autre gouttes de sueur venaient de couler le long de sa tempe. La jeune fille referma la chemise qu’elle portait, l’air commençait à se faire frais. Elle regardait désormais Vincent avec un regard intense, alors que l’allemand portait son attention sur le cadavre. Et si finalement, il finissait comme le grec au grand bonheur de la jeune femme. Contrairement à celle-ci, il avait peu l’habitude de voir des cadavres presque fraîchement abattu avec tant de sauvagerie. Katya en voyant tout les jours, même en directe. Gerard déglutit.
_Moi je sais pas pour lui, mais je ne vous veux aucun mal et j’en ai même pas la force ! Qui nous dit qu’on n’est pas en danger finalement avec vous hein ?
Elle crapahuta jusqu’à Vincent et prit les mains de son compagnon, pour l’arrêter dans son soin.
_On sait quoi de vous nous ? Même pas votre nom ! On s’est présenté et faut en faire plus ! Qui nous assure que ce n’est pas vous qui vouliez du mal à ce qui reste de cette bouillit de cervelle ? On ferait peut-être mieux de vous laissez là finalement ….
Gerard devint blème, louchant sur le canon qui lui souriait avec sadisme. Il poussa doucement Katya et reprit la parole.
_Non, laisse, attend ! Soit gentille beauté ! Il … Il a quand même un gros avantages là ! Nous on a rien à part de l’alcool et des putains de biscuit ! Alors avant de jouer les grandes filles, prend en compte de qui risque sa peau ici ! T’imagine mon beau visage ! Il va me le détruire !!!!!
Katya soupira et laissa le jeune allemand continuer le bandage. Elle l’observa faire un petit moment. Malgré sa grande débilité, il cachait quelques ressources inimaginables. Elle se mit à frissonner. Il n’y avait presque plus de soleil. Le ciel était d’un rose pâle, se faisant ronger par un bleu clair et plus loin, un bleu nuit. Le vent était comme pleine de petite épine qui passaient sous sa peau.
_On a aucune preuves de vous prouver qu’on ne vous fera aucun mal tout comme vous je pense. Je vous l’ai dit, je m’appelle Katya. Je ne sais pas comment je suis venu ici, c’était comme si j’étais apparut dans ce monde …On est arrivé à force de marcher, et le désert est très grand oui. Mais il y a un centre commercial, on n’a pu tenir … Qu’est-ce que j’ai oublié ? Pourquoi on vous aide, je sais pas moi ! T’être parce que dans le monde, comme partout, y’a des cons et des gens serviables ! Soyez plutôt heureux !!!
Elle grogna et s’allongea dans le sable, secouant la boites de sablé au beurre. Il n’en restait plus beaucoup. Il y en eut un qui lui tomba sur le nez. Elle sursauta et le grignotait en regardant le ciel changer doucement de couleur. Chez elle, tout était gris, même le visage des gens. Gerard finit le pansement de fortune et se recula un peu en levant les mains. La jeune fille avait l’air de s’endormir. Il finit par chuchoter.
_Epargne ma vie s’il te plait, si tu veux je te laisse la chieuse …
Katya avait changé de regard comme son compagnon de route. C’était comme si leur personnalités venait de voyager d’un corps à l’autre. Elle reprit son naturel, froide, le regard sombre et vide. Quant à Gerard, il retrouvait son sourire, quelque peu apeuré par l’arme qui venait d’égayer son vis-à-vis. D’autre gouttes de sueur venaient de couler le long de sa tempe. La jeune fille referma la chemise qu’elle portait, l’air commençait à se faire frais. Elle regardait désormais Vincent avec un regard intense, alors que l’allemand portait son attention sur le cadavre. Et si finalement, il finissait comme le grec au grand bonheur de la jeune femme. Contrairement à celle-ci, il avait peu l’habitude de voir des cadavres presque fraîchement abattu avec tant de sauvagerie. Katya en voyant tout les jours, même en directe. Gerard déglutit.
_Moi je sais pas pour lui, mais je ne vous veux aucun mal et j’en ai même pas la force ! Qui nous dit qu’on n’est pas en danger finalement avec vous hein ?
Elle crapahuta jusqu’à Vincent et prit les mains de son compagnon, pour l’arrêter dans son soin.
_On sait quoi de vous nous ? Même pas votre nom ! On s’est présenté et faut en faire plus ! Qui nous assure que ce n’est pas vous qui vouliez du mal à ce qui reste de cette bouillit de cervelle ? On ferait peut-être mieux de vous laissez là finalement ….
Gerard devint blème, louchant sur le canon qui lui souriait avec sadisme. Il poussa doucement Katya et reprit la parole.
_Non, laisse, attend ! Soit gentille beauté ! Il … Il a quand même un gros avantages là ! Nous on a rien à part de l’alcool et des putains de biscuit ! Alors avant de jouer les grandes filles, prend en compte de qui risque sa peau ici ! T’imagine mon beau visage ! Il va me le détruire !!!!!
Katya soupira et laissa le jeune allemand continuer le bandage. Elle l’observa faire un petit moment. Malgré sa grande débilité, il cachait quelques ressources inimaginables. Elle se mit à frissonner. Il n’y avait presque plus de soleil. Le ciel était d’un rose pâle, se faisant ronger par un bleu clair et plus loin, un bleu nuit. Le vent était comme pleine de petite épine qui passaient sous sa peau.
_On a aucune preuves de vous prouver qu’on ne vous fera aucun mal tout comme vous je pense. Je vous l’ai dit, je m’appelle Katya. Je ne sais pas comment je suis venu ici, c’était comme si j’étais apparut dans ce monde …On est arrivé à force de marcher, et le désert est très grand oui. Mais il y a un centre commercial, on n’a pu tenir … Qu’est-ce que j’ai oublié ? Pourquoi on vous aide, je sais pas moi ! T’être parce que dans le monde, comme partout, y’a des cons et des gens serviables ! Soyez plutôt heureux !!!
Elle grogna et s’allongea dans le sable, secouant la boites de sablé au beurre. Il n’en restait plus beaucoup. Il y en eut un qui lui tomba sur le nez. Elle sursauta et le grignotait en regardant le ciel changer doucement de couleur. Chez elle, tout était gris, même le visage des gens. Gerard finit le pansement de fortune et se recula un peu en levant les mains. La jeune fille avait l’air de s’endormir. Il finit par chuchoter.
_Epargne ma vie s’il te plait, si tu veux je te laisse la chieuse …
Katya Droski- Messages : 13
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
Comme depuis un moment, Vincent avait retrouvé ce sourire charmant (et non charmeur) qui faisait sa réputation. Un jeune reporter sans nom ni expérience, passant les mailles d'un filet de secret à l'aide de sa tête, et lorsqu'il le fallait de son corps (Uniquement avec des femmes, mais tout de même)… Désormais, il avait un nom dans son monde… Et revers de médaille, il fallait qu'il gagne le droit de découvrir un nouveau monde… Sans public. Katya avait un charme certain, malgré un caractère visiblement déplaisant, et il s'était laissé prendre au jeu avec une facilité déconcertante ( Bon, circonstance atténuante, il venait de retrouver une liberté qui lui avait longtemps été interdite).
" "On a aucune preuve de vous prouver", hein… La colère aide pas ton élocution, visiblement. C'est mignon, les jolies filles qui bafouillent. Pour te répondre je m'appelle Vincent Dubois, et si vous m'abandonniez je pourrais parfaitement m'occuper de moi -ma trousse de soins est visiblement plus remplie que la vôtre. "
Lorsque Gerard prit la parole, les sourcils du Français se froncèrent: Détruire son beau visage? Si il n'y avait que ça, il pouvait encore tirer à pas mal d'endroits pour le tuer -plus ou moins lentement. La voix de la jeune femme résonnait encore dans sa tête, à coups de "centre commercial", de "gens serviables" et de "cons"… Malgré l'accueil qu'il leur avait servi, il ne s'estimait pas assez mauvais -dans tous les sens du terme- pour faire partie de la catégorie dernièrement citée. Il haussait un sourcil châtain, prêt à répliquer, quand Gerard eut la malchance de prononcer ses derniers mots. Le doigt du journaliste ne fit pas qu'effleurer la gâchette, comme c'était simplement nécessaire pour garder bien en face sa cible (de toute façon, vu la distance…). Il écrasa littéralement ce morceau de métal, le coup partit.
" Offrir la vie d'une jeune femme, aussi lourde soit-elle, pour conserver la sienne… Sans parler de sexe quel être humain, dans ce monde ou dans l'autre, peut-il faire ce genre de choses et ne pas mourir de honte? Je répare cette erreur. "
Du moins, c'est ce qu'il aurait fait dans son monde d'origine. Sur ce continent, sans autre être vivant à portée de main, il n'avait pu s'empêcher d'épargner la vie de ce… Il n'avait pas de mot juste, en fait. Gerard lui donnait une forte envie de vomir, lui instillant dans les veines assez de violence pour vider dans ses membres un chargeur entier avant de l'achever. Ce sentiment lui permettrait de ruminer sur quelque chose méritant sa colère, au moins. Et puis ce qu'il venait de faire avait un point positif, la satisfaction de le voir porter la main à son oreille en gémissant de douleur.
" Si tu avais été armé, si tu avais représenté le moindre danger, je t'aurai tué pour ce que tu viens de dire. Mais l'idée de t'avoir détruit un tympan ne me réjouis pas tout a fait, rappelle-t-en, lorsque l'envie de la sacrifier pour toi te reprendra. Comme dans Marcus dans Twilight, "je n'offre jamais de seconde chance". Haha… "
Sur ce, en parfaite sécurité, il se leva… Pour constater que l'apathie naissante de Katya s'était estompée, et qu'elle l'observait même avec une leur dans le regard qui ne trompait pas. Etonnamment, c'est avec un sourire qu'il attendit la tempête annoncée.
" "On a aucune preuve de vous prouver", hein… La colère aide pas ton élocution, visiblement. C'est mignon, les jolies filles qui bafouillent. Pour te répondre je m'appelle Vincent Dubois, et si vous m'abandonniez je pourrais parfaitement m'occuper de moi -ma trousse de soins est visiblement plus remplie que la vôtre. "
Lorsque Gerard prit la parole, les sourcils du Français se froncèrent: Détruire son beau visage? Si il n'y avait que ça, il pouvait encore tirer à pas mal d'endroits pour le tuer -plus ou moins lentement. La voix de la jeune femme résonnait encore dans sa tête, à coups de "centre commercial", de "gens serviables" et de "cons"… Malgré l'accueil qu'il leur avait servi, il ne s'estimait pas assez mauvais -dans tous les sens du terme- pour faire partie de la catégorie dernièrement citée. Il haussait un sourcil châtain, prêt à répliquer, quand Gerard eut la malchance de prononcer ses derniers mots. Le doigt du journaliste ne fit pas qu'effleurer la gâchette, comme c'était simplement nécessaire pour garder bien en face sa cible (de toute façon, vu la distance…). Il écrasa littéralement ce morceau de métal, le coup partit.
" Offrir la vie d'une jeune femme, aussi lourde soit-elle, pour conserver la sienne… Sans parler de sexe quel être humain, dans ce monde ou dans l'autre, peut-il faire ce genre de choses et ne pas mourir de honte? Je répare cette erreur. "
Du moins, c'est ce qu'il aurait fait dans son monde d'origine. Sur ce continent, sans autre être vivant à portée de main, il n'avait pu s'empêcher d'épargner la vie de ce… Il n'avait pas de mot juste, en fait. Gerard lui donnait une forte envie de vomir, lui instillant dans les veines assez de violence pour vider dans ses membres un chargeur entier avant de l'achever. Ce sentiment lui permettrait de ruminer sur quelque chose méritant sa colère, au moins. Et puis ce qu'il venait de faire avait un point positif, la satisfaction de le voir porter la main à son oreille en gémissant de douleur.
" Si tu avais été armé, si tu avais représenté le moindre danger, je t'aurai tué pour ce que tu viens de dire. Mais l'idée de t'avoir détruit un tympan ne me réjouis pas tout a fait, rappelle-t-en, lorsque l'envie de la sacrifier pour toi te reprendra. Comme dans Marcus dans Twilight, "je n'offre jamais de seconde chance". Haha… "
Sur ce, en parfaite sécurité, il se leva… Pour constater que l'apathie naissante de Katya s'était estompée, et qu'elle l'observait même avec une leur dans le regard qui ne trompait pas. Etonnamment, c'est avec un sourire qu'il attendit la tempête annoncée.
Vincent Dubois- Messages : 14
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 36
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
Katya qui avait commencé à rejoindre Morphée, heureuse, se leva d’un bond et se mit par reflexe en boule. Elle se protégeait la tête et une fois qu’elle sentait encore ses membres bouger et aucune douleur lui irradier le corps, elle se déplia lentement. Gerard était en boule, gigotant comme un malade, la main sur l’oreille. Il vociférait des jurons en vers Vincent. Elle comprit vite qu’il n’était pas blessé. Elle lança un regard plein de flamme au nouvel étranger et se retenait de ne pas le gifler.
_ Vraiment, ça ne valait pas la peine de gâcher une balle, juste pour ça. Autant le tuer de suite ! Putain y’a rien ici ! Imagine on tombe sur un dingue ou une bête féroce s’il y en a hein ! Vraiment, vous êtes tous des cons !!!
Elle en avait surtout marre d’entendre des bruits de coup de feu. C’était incessant à l’époque où elle vivait que ce soit près ou loin d’elle. Elle n’en pouvait juste plus. Elle avait échapper à une fusillade au cabaret où elle travaillait et son père n’avait pas pu lors d’une simple sortie de routine. Elle avait en froid tout ces armes destructrices.
Elle se leva et marcha vers Gerard. Elle le poussa doucement avec une de ses rangers. Il grogna et se frottait l’oreille, les yeux ailleurs. Il était presque sourd de ce côté-là. Il regardait la jeune femme et le jeune homme.
_elle a raison, y’a rien et des gens dingues aussi, vous pouvez me croire… J’ai eu la chance de tomber sur des gens sympathiques… Il squatte vers la partie jungle d’ici…
*Enfin, j’espère … Je suis dans la merde putain …* pensa le jeune homme en regardant enfin le soleil se perdre derrière les dunes.
La jeune fille leva un sourcil avant de se coller contre lui à cause du froid. Elle n’en pouvait vraiment plus. L’air se faisait glacial, presque paralysant. Il ne lui avait point du tout parler de tout ça, juste maintenant. Ils avaient traversé cette jungle, pourquoi ne s’étaient-ils pas arrêter au lieu de continuer le chemin. Elle ne put réfléchir bien plus longtemps, trop occupé à taper le jeune allemand aux mains baladeuses. Elle finit par s’endormir un peu plus loin, serrant le sac de leur provision inutiles, lui donnant juste un peu de chaleur.
Le lendemain, le soleil leur brulait presque la peau qu’elle finit par se réveiller. Elle s’étira, les membres ankyloser et regardait les deux jeune hommes. Elle n’avait pas l’habitude de voir du soleil, alors le moindre rayon la réveillait et lui faisait des rougeurs. Ils avaient l’air de dormir, enfin pour Gerard, c’était sûr, il dormait encore.
Elle se leva et trainait des pieds dans le sable. Une fois debout elle s’étira comme un félin et vint taper dans le dos du jeune allemand pour le réveiller. Elle n’avait aucune envie de cuir au soleil. Il grogna fortement et donnait des coups, brassant surtout le vent de son bras. La jeune fille arriva vers Vincent et s’accroupit. Elle regardait l’arme du jeune homme qui était non loin. Elle avait peur qu’un coup parte tout seul. Elle agita les doigts et hésitait bien à les poser sur cet homme un peu nerveux. Elle finit par poser une petite main sur son épaule. Si elle devait mourir à cet instant c’est que s’en était ainsi, point.
Quand els deux hommes furent enfin debout, elle était assise dans le sable et les regardait avec ses grands yeux de chat. Elle les fixait et sa voix s’emporta dans le vent sableux de ce désert.
_alors on fait quoi ? On continue de se balader sans but, ou Vincent est de mon avis pour qu’il nous amène chez ses amis ce cher Gerard !? Hein ! Dit-elle avec plein de reproche. Pourquoi continuer à marcher sans but ? On va trouver quoi hein ?
_Ecoute, c’est compliqué là où je crèche, si vous attendez un peu, je vous y amènerais, sérieux ! A moins que vous insistiez pour parler ! Répliqua l’allemand.
[A toi de choisir ^^ Soit on traine dans le territoire 1 le temps que mister renter de vacance, sinon on va directe au territoire 3 et on commence la quêtes ^^. Tu es maitre du jeu xD Je te laisse nous guider pour la marche et tout. Voilà]
_ Vraiment, ça ne valait pas la peine de gâcher une balle, juste pour ça. Autant le tuer de suite ! Putain y’a rien ici ! Imagine on tombe sur un dingue ou une bête féroce s’il y en a hein ! Vraiment, vous êtes tous des cons !!!
Elle en avait surtout marre d’entendre des bruits de coup de feu. C’était incessant à l’époque où elle vivait que ce soit près ou loin d’elle. Elle n’en pouvait juste plus. Elle avait échapper à une fusillade au cabaret où elle travaillait et son père n’avait pas pu lors d’une simple sortie de routine. Elle avait en froid tout ces armes destructrices.
Elle se leva et marcha vers Gerard. Elle le poussa doucement avec une de ses rangers. Il grogna et se frottait l’oreille, les yeux ailleurs. Il était presque sourd de ce côté-là. Il regardait la jeune femme et le jeune homme.
_elle a raison, y’a rien et des gens dingues aussi, vous pouvez me croire… J’ai eu la chance de tomber sur des gens sympathiques… Il squatte vers la partie jungle d’ici…
*Enfin, j’espère … Je suis dans la merde putain …* pensa le jeune homme en regardant enfin le soleil se perdre derrière les dunes.
La jeune fille leva un sourcil avant de se coller contre lui à cause du froid. Elle n’en pouvait vraiment plus. L’air se faisait glacial, presque paralysant. Il ne lui avait point du tout parler de tout ça, juste maintenant. Ils avaient traversé cette jungle, pourquoi ne s’étaient-ils pas arrêter au lieu de continuer le chemin. Elle ne put réfléchir bien plus longtemps, trop occupé à taper le jeune allemand aux mains baladeuses. Elle finit par s’endormir un peu plus loin, serrant le sac de leur provision inutiles, lui donnant juste un peu de chaleur.
Le lendemain, le soleil leur brulait presque la peau qu’elle finit par se réveiller. Elle s’étira, les membres ankyloser et regardait les deux jeune hommes. Elle n’avait pas l’habitude de voir du soleil, alors le moindre rayon la réveillait et lui faisait des rougeurs. Ils avaient l’air de dormir, enfin pour Gerard, c’était sûr, il dormait encore.
Elle se leva et trainait des pieds dans le sable. Une fois debout elle s’étira comme un félin et vint taper dans le dos du jeune allemand pour le réveiller. Elle n’avait aucune envie de cuir au soleil. Il grogna fortement et donnait des coups, brassant surtout le vent de son bras. La jeune fille arriva vers Vincent et s’accroupit. Elle regardait l’arme du jeune homme qui était non loin. Elle avait peur qu’un coup parte tout seul. Elle agita les doigts et hésitait bien à les poser sur cet homme un peu nerveux. Elle finit par poser une petite main sur son épaule. Si elle devait mourir à cet instant c’est que s’en était ainsi, point.
Quand els deux hommes furent enfin debout, elle était assise dans le sable et les regardait avec ses grands yeux de chat. Elle les fixait et sa voix s’emporta dans le vent sableux de ce désert.
_alors on fait quoi ? On continue de se balader sans but, ou Vincent est de mon avis pour qu’il nous amène chez ses amis ce cher Gerard !? Hein ! Dit-elle avec plein de reproche. Pourquoi continuer à marcher sans but ? On va trouver quoi hein ?
_Ecoute, c’est compliqué là où je crèche, si vous attendez un peu, je vous y amènerais, sérieux ! A moins que vous insistiez pour parler ! Répliqua l’allemand.
[A toi de choisir ^^ Soit on traine dans le territoire 1 le temps que mister renter de vacance, sinon on va directe au territoire 3 et on commence la quêtes ^^. Tu es maitre du jeu xD Je te laisse nous guider pour la marche et tout. Voilà]
Katya Droski- Messages : 13
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Prise de conscience, un véritable monde?
Depuis quelques temps, Vincent avait pris une habitude pour le moins déplaisante: Se méfier de tout, de toute le monde, et surtout de Gerard… Et celui-ci, visiblement, prenait ça avec un flegme de joueur de poker (ce dont le journaliste ne se plaignait pas). Ils marchaient depuis un moment déjà, quand Katya se mit a péter un câble.
Pendant qu'elle parlait, visiblement hystérique, Vincent croisait les bras et souriait avec un air résigné. Bla bla bla… Enfin, si ça pouvait lui permettre de déstresser un peu, autant la laisser vider son sac. Et puis, au fond… Les paroles qu'elle exprimait avaient un fond de vérité, quoique lesdits potes de Gerard puissent ne pas apprécier ce qu'il lui avait fait subir. Enfin, après une longue diatribe bien sentie -quoiqu'un peu naïve, pendant qu'elle reprenait son souffle, il se tourna vers ledit Gerard (encore bien sonné).
" On a plus qu'a te suivre, alors… Mais au moindre petit accroc, je ferai pas semblant cette fois. J'ai déjà gaspiller une balle, la deuxième aurait une utilité plus directe. "
La menace, claire et nette, avait été accompagnée d'un air froid et calculateur… Pas rassurant du tout, surtout en sachant qu'en général Vincent était du genre disciple de l'autodérision, de tous les humours et d'un maximum de joies offertes par la vie. Enfin… Comme pour beaucoup de choses, "c'était avant"… Il reprirent la route après la réponse de Gerard, absorbant de grandes quantités de sable par les chaussures, avalant les kilomètres…
[Bon, je peux pas trop en faire plus >.<]
Pendant qu'elle parlait, visiblement hystérique, Vincent croisait les bras et souriait avec un air résigné. Bla bla bla… Enfin, si ça pouvait lui permettre de déstresser un peu, autant la laisser vider son sac. Et puis, au fond… Les paroles qu'elle exprimait avaient un fond de vérité, quoique lesdits potes de Gerard puissent ne pas apprécier ce qu'il lui avait fait subir. Enfin, après une longue diatribe bien sentie -quoiqu'un peu naïve, pendant qu'elle reprenait son souffle, il se tourna vers ledit Gerard (encore bien sonné).
" On a plus qu'a te suivre, alors… Mais au moindre petit accroc, je ferai pas semblant cette fois. J'ai déjà gaspiller une balle, la deuxième aurait une utilité plus directe. "
La menace, claire et nette, avait été accompagnée d'un air froid et calculateur… Pas rassurant du tout, surtout en sachant qu'en général Vincent était du genre disciple de l'autodérision, de tous les humours et d'un maximum de joies offertes par la vie. Enfin… Comme pour beaucoup de choses, "c'était avant"… Il reprirent la route après la réponse de Gerard, absorbant de grandes quantités de sable par les chaussures, avalant les kilomètres…
[Bon, je peux pas trop en faire plus >.<]
Vincent Dubois- Messages : 14
Date d'inscription : 07/07/2010
Age : 36
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